Index
- Comment faire face au diabète infantile ?
- Le diabète de type 1 ou insulino-dépendant (DID)
- Le diabète de type 2 ou non insulino-dépendant (DNID)
- Comment se présente-t-il chez les enfants ?
- Ses causes
- Les symptômes de la maladie
- Les possibilités de complication
- Le diagnostic
- Apprendre à s’adapter
- L’alimentation
Comment faire face au diabète infantile ?
Le diabète est une maladie chronique se caractérisant par un trouble du métabolisme des glucides. Elle provoque une élévation anormale de la glycémie dans le sang. Chez les enfants, le diabète tend actuellement à augmenter et à prendre une place importante Le diabète infantile tend alors à se répandre. Les deux formes de la maladie sont: le diabète de type 1 et le diabète de type 2.
Le diabète de type 1 ou insulino-dépendant (DID)
Autrefois, il s’appelait également le diabète juvénile car il touche le plus les enfants et les adolescents. C’est une maladie auto-immune par laquelle les anticorps vont détruire les cellules du pancréas synthétisant l’insuline. Ce mécanisme provoque un défaut de synthèse de l’hormone qui permet de faire entrer le sucre dans les cellules.
Le diabète de type 2 ou non insulino-dépendant (DNID)
On le connaît également sous l’appellation diabète gras. Avec une évolution lente, celui-ci se rencontre le plus souvent chez les personnes âgées. Il est le résultat du surpoids et du processus de vieillesse. Cependant, de plus en plus de jeunes adolescents peuvent actuellement en souffrir dont les jeunes défavorisés avec une mauvaise alimentation. Les symptômes cliniques du diabète de type 2 sont peu. Seuls les taux de glucose élevés dans le sang et les urines permettent de détecter la maladie.
Comment se présente-t-il chez les enfants ?
Ses causes
La cause exacte du diabète infantile est jusqu’à présent inconnue surtout concernant le diabète insulino-dépendant. La maladie connaît pourtant une croissance annuelle de 4% en France chez les enfants depuis 2010. Certaines hypothèses des chercheurs tentent de l’expliquer. Parmi elles, on cite l’obésité de la mère au cours de la grossesse même si celle-ci ne souffre pas de diabète. D’autres hypothèses se fondent sur la capacité à défendre du système immunitaire. Elles avancent notamment que le système immunitaire de l’enfant pourrait être faible, ayant du mal à lutter contre les microbes. L’environnement de plus en plus aseptisé peut en être une cause.
Les symptômes de la maladie
Le diabète insulino-dépendant entraîne un taux de sucre élevé dans le sang : c’est l’hyperglycémie. Le diabète infantile peut se remarquer quand l’enfant boit beaucoup et en même temps urine beaucoup. Il est souvent fatigué et s’amaigrit bien qu’il ait un bon appétit. Une fois que ces symptômes se manifestent, il est essentiel de consulter un médecin pour une prise en charge rapide. Dans la plupart des cas, l’hospitalisation des enfants ne se fait que lorsque les différentes complications surviennent.
Les possibilités de complication
L’acidocétose est la principale complication du diabète infantile. Ses signes sont notamment:
- Les douleurs abdominales et les crampes
- Les nausées et les vomissements
- Une respiration rapide
- Une anorexie
Tout au long du diabète, d’autres complications comme les troubles de la vision, la neuropathie, les maladies rénales… peuvent survenir. Ces complications aggravent le diabète et réduit l’espérance de vie des enfants. La plupart du temps, les complications apparaissent au niveau des petits vaisseaux des yeux, des reins ou des nerfs. C’est ce qui provoque respectivement la rétinopathie, la néphropathie et la neuropathie. Un traitement rapide est nécessaire pour éviter que les symptômes n’évoluent vers un coma acidocétosique ou même vers la mort.
Le diagnostic
Pour confirmer le diagnostic du diabète infantile, plusieurs examens peuvent être utiles. Il y a notamment la glycémie capillaire et la bandelette urinaire mettant en évidence la présence de sucre dans les urines. Si ces deux tests sont positifs, un bilan sanguin plus approfondi doit également être effectué. La confirmation du diagnostic peut nécessiter une hospitalisation de plusieurs jours. Les parents doivent par la suite apprendre à s’adapter au diabète une fois la confirmation de la maladie.
Apprendre à s’adapter
Lorsque le diagnostic a confirmé le diabète chez l’enfant, les parents doivent apprendre à s’y adapter. En effet, l’enfant atteint du diabète devra prendre un traitement toute sa vie. La famille doit alors s’adapter aux multi-injections d’insuline plusieurs fois par jour. C’est le médecin qui déterminera le type d’insuline et le dosage à administrer. De même, la maladie entraîne un risque d’hypoglycémie et de malaises. Le rôle des parents et de toute la famille est déterminant dans le traitement. Ils doivent adopter un nouveau réflexe aussi bien sur le niveau hygiéno-diététique que sur la surveillance de la glycémie. Il faudra apprendre à accepter les contraintes et la prise en charge que le diabète impose. En même temps, il est essentiel que l’enfant diabétique comprenne l’étendu du traitement. Ils doivent par exemple saisir que loin d’être une méchanceté, la piqûre est un geste bienveillant.
L’alimentation
L’alimentation de l’enfant diabétique est à surveiller de près. Premièrement, les sucres rapides sont à éviter. Il faut également limiter les excès de féculent riche en amidon. Les pains complets présentant un indice glycémique plus bas sont à privilégier au lieu des pains aux céréales. L’important est de jouer sur cet indice glycémique sans pour autant se priver. Selon un diabétologue de Paris, il faut faire attention à la quantité au lieu de s’en priver totalement. Aujourd’hui on peut bien vivre en ayant le diabète tant qu’il n’y a pas d’excès.
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