Tout connaître sur les diverses pathologies obstétricales.

All you need to know about the various obstetrical pathologies All you need to know about the various obstetrical pathologies

Index

  • Que faut-il savoir sur les pathologies obstétricales
    1. Les pathologies obstétricales fréquentes
      1. Les métrorragies
      2. Le diabète de grossesse ou diabète gestationnel
      3. La pré-éclampsie ou l’hypertension artérielle
      4. L’épisiotomie
    2. Les risques liées à une grossesse tardive
    3. Le coronavirus et la femme enceinte

Que faut-il savoir sur les pathologies obstétricales

Les pathologies obstétricales sont des troubles qui se rapportent à la grossesse et à l’accouchement. Le suivi de la grossesse permet de détecter les éventuels maux pouvant affecter la femme enceinte et le fœtus. Le corps de la femme subit de nombreuses modifications à mesure que le bébé grandit dans son ventre. Ce qui n’est pas sans conséquence sur sa santé et sur son organisme. Cet état peut causer quelques maladies. De nombreux symptômes peuvent ainsi faire leur apparition.

Les pathologies obstétricales fréquentes

Elles sont nombreuses compte tenu des différents soucis d’ordre médical pouvant survenir tout au long de la grossesse jusqu’à l’accouchement. Ainsi, les pathologies obstétricales peuvent être différentes dans les premiers mois, de celles des derniers mois. De plus, la future mère est vulnérable à cette période de sa vie. C’est la raison pour laquelle la consultation obstétricale est obligatoire au troisième mois de la grossesse.

Les métrorragies

Ce sont des saignements assez fréquents pendant la grossesse. En début de grossesse, ils sont le plus souvent bénins. Toutefois, c’est une pathologie obstétricale  à ne pas négliger s’ils surviennent dans les derniers mois de la grossesse. Les différentes causes des métrorragies sont une grossesse normalement évolutive, une fausse couche, une grossesse molaire, une grossesse extra-utérine. Sinon, des cas exceptionnels de règles peuvent survenir au début de la maternité.

Le diabète de grossesse ou diabète gestationnel

C’est une pathologie obstétricale qui survient quand le taux de glycémie dans le sang de la femme enceinte augmente. Ce sont notamment les changements hormonaux pendant la grossesse qui favorisent cet état. Le diabète de grossesse est dépisté au sixième ou septième mois de la grossesse quand le bébé est déjà formé. C’est la période de la résistance maximale de la future mère à l’insuline. Les hormones du placenta bloquent l’action de l’insuline que produit le pancréas de la  maman. Généralement, cette forme de diabète disparaît après l’accouchement.

La pré-éclampsie ou l’hypertension artérielle

Elle survient surtout chez les très jeunes femmes enceintes de moins de 18 ans ou chez celles de 40 ans et plus. L’hypertension artérielle fait son apparition après la 20eme semaine de grossesse. Les signes  caractéristiques de cette pathologie obstétricale sont : une hausse de la tension artérielle et un taux élevé de protéines dans les urines ou protéinurie.  C’est une maladie qu’il ne faut pas prendre à la légère, car les complications peuvent être fatales à la mère et au bébé.  Les risques encourus sont :

  • Une fausse couche
  • Un accouchement avant terme
  • Un retard de croissance du bébé
  • Un décollement du placenta

Dans 70 à 75%, elle se manifeste chez les femmes enceintes pour la première fois. 

L’épisiotomie

Ce n’est pas vraiment une pathologie obstétricale. C’est un acte chirurgical auquel le gynécologue-obstétricien ou la sage-femme procède au cours de l’accouchement. Il consiste à inciser le périnée dans le but d’agrandir l’orifice de la vulve. Elle s’avère indispensable en cas d’accouchement prématuré ou si le périnée n’est pas assez souple pour laisser passer la tête du bébé. Il arrive aussi que le bébé manque d’oxygène quand la descente est trop lente. Généralement, le médecin a recours à l’épisiotomie latérale. Cette technique permet d’éviter les déchirures ano-rectales ou anales au cas où l’incision s’étendrait accidentellement.

Les risques liées à une grossesse tardive

La qualité de la fertilité n’est plus très bonne une fois passée la quarantaine. La quantité et la qualité des ovocytes laissent à désirer et ceci est dû au vieillissement de l’ovaire. Le risque de faire une fausse couche  est de 30% entre 40 et 44 ans. Il est de 40% entre 45 et 49 ans. Les pathologies obstétricales peuvent être graves en cas d’âge avancé de la future mère.  Il est important de connaître les risques qu’une femme de 40 ans et plus enceinte et son bébé encourent. Les troubles les plus fréquentes pour la maman sont :

  • Une hémorragie de la délivrance
  • Un hématome rétro-placentaire
  • Une mortalité maternelle

Le tabagisme, un surpoids ou une hypertension pré-existante sont aussi des facteurs de risque en cas de grossesse tardive.

Pour l’enfant, les différents cas suivants, des pathologies obstétricales, sont susceptibles de se présenter :

  • Un retard de croissance dans l’utérus
  • Des malformations congénitales
  • Des troubles du développement
  • Une anomalie génétique (chromosomique avec un taux d’anomalie 10 fois plus préoccupant à 39 ans passées)

Le coronavirus et la femme enceinte

Faute de recommandations officielles pour les femmes enceintes en ce qui concerne le COVID 19, ces dernières doivent :

  • Respecter les gestes-barrières
  • Toujours procéder au nettoyage des objets utilisés et de leur chambre
  • Eviter les endroits très fréquentés
  • Rester à la maison autant que possible : la grossesse peut justifier un arrêt de travail pendant le confinement

Une étude, publiée récemment, indique que le recours à la césarienne a augmenté avec le COVID 19, notamment aux Etats-Unis. Le risque de pathologies obstétricales telles que le décès du fœtus, de fausse couche et d’accouchement prématuré est également à craindre en cas d’infection. La transmission du virus in-utero peut avoir lieu, mais l’information n’est pas encore confirmée. Aucune malformation fœtale associée au coronavirus n’a été retrouvé à ce jour.