Maladie de Parkinson et dépression, tout ce que vous devez savoir par rapport à cette relation.

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Index

  • Maladie de Parkinson et dépression : quelles relations ?
    1. Les symptômes de la maladie de Parkinson
      1. La première phase
      2. La phase de « lune de miel »
      3. La troisième phase
      4. La phase avancée
    2. La dépression, un signe précurseur de la maladie de Parkinson
    3. L’impact de la dépression sur l’état du patient
    4. Comment reconnaître la dépression ?
    5. Traitement de la dépression chez le patient parkinsonien

Maladie de Parkinson et dépression : quelles relations ?

Avec le temps, il est tout à fait normal que certaines détériorations surviennent au niveau de l’organisme. Cela fait partie du processus normal du vieillissement. Cependant, les personnes âgées peuvent aussi être sujettes à des maladies neurodégénératives qui accélèrent ce vieillissement. Les conséquences de ce type de pathologie peuvent être graves. Il aboutit généralement à la perte totale d’autonomie et à la dépendance totale du patient à ses proches. Parmi ces pathologies neurodégénératives, la maladie de Parkinson est l’une des plus fréquentes. Celle-ci se caractérise par une dépression qui peut survenir avant et pendant la durée de la maladie. Dans les prochains paragraphes, il sera question d’aborder les relations existantes entre maladie de Parkinson et dépression.

Les symptômes de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui évolue très lentement. L’apparition de ses premiers symptômes dépend de la destruction des neurones dopaminergiques. Ainsi, les premiers signes caractérisant cette maladie ne surviennent que lorsque la moitié de ces neurones sont détruites. Son évolution se fait selon 4 phases bien distinctes. Ces phases sont caractérisées par des symptômes permettant de facilement reconnaître la maladie.

La première phase

Il s’agit de l’étape de la maladie durant laquelle les premiers symptômes apparaissent. Le patient est sujet à un tremblement au repos, à la lenteur des mouvements et à la rigidité des mouvements. A ce stade, les symptômes peuvent être confondus à d’autres signes d’autres maladies liées à l’âge. Quoi qu’il en soit, la majorité des diagnostics sont posées durant cette phase. Et cela malgré que le patient ait erré d’un médecin à un autre. Il est également très difficile pour le senior d’accepter à ce stade qu’il est atteint d’une maladie chronique pouvant affecter tous les aspects de sa vie.

La phase de « lune de miel »

Durant cette période, le traitement dopaminergique pour traiter les divers symptômes fonctionne très bien. Les patients se sentent mieux, mais la maladie continue son évolution.

La troisième phase

Cette phase correspond à la survenue de certaines complications motrices. Généralement, un ajustement des doses des médicaments et de leurs horaires de prises peuvent limiter ces complications.

La phase avancée

Cette quatrième et dernière phase de la maladie correspond à l’apparition de signes axiaux. Ceux-ci se manifestent généralement par la perte d’équilibre, les chutes ou encore les troubles de la déglutition. Des manifestations cognitives ainsi que des changements d’humeur prennent également de l’ampleur à ce stade.

La dépression, un signe précurseur de la maladie de Parkinson

Outre les signes moteurs, la maladie de Parkinson peut aussi se manifester par d’autres symptômes. Parmi les plus fréquentes et les plus faciles à déceler, se trouve la dépression. Et ce qui est assez particulier par rapport à ce trouble, c’est qu’il peut être un signe précurseur de la maladie. Effectivement, les scientifiques ont pu prouver que bon nombre de personnes n’ayant pas encore été diagnostiquées étaient dépressive aux premiers stades de la maladie. Cet épisode dépressif se caractérise par de la tristesse, une anxiété et une perte de confiance en soi. Elle se remarque chez 30 % des patients parkinsoniens. Ainsi, quelques années avant que les tremblements ne surviennent, le patient devient fréquemment dépressif. Cet état peut aussi s’accompagner de divers autres signes comme la perte de l’odorat, le regard fixe ou encore l’impassibilité du patient. Ce dernier se traduit par le manque d’expression sur son visage.

L’impact de la dépression sur l’état du patient

La relation existant entre maladie de Parkinson et dépression est assez particulière. Effectivement, la dépression, comme il a été abordé plus haut, peut être un signe annonciateur de la maladie. Cependant, elle peut aussi être occasionnée par la connaissance de la maladie par le patient. Aussi, lorsqu’elle survient, elle peut aggraver tous les autres symptômes de la maladie de Parkinson. D’ailleurs, l’installation d’un cercle vicieux est inévitable dans certains cas. Le patient, lorsqu’il est sujet à la dépression, n’a plus assez de motivation pour lutter contre la maladie. Ce qui peut amplifier les troubles moteurs liés à la maladie. Favorisant ainsi la dépression.

Comment reconnaître la dépression ?

La dépression chez le malade parkinsonien est similaire à la dépression qui touche d’autres patients souffrant d’autres maladies. Elle se caractérise par une très grande tristesse chez le patient. Celui-ci est sujet à un sentiment de désespoir et à une perte totale de motivation. La dépression se manifeste également par des troubles de l’alimentation et un trouble du sommeil. Souvent, le patient a des pensées morbides et a une très faible estime de soi. Chez les personnes souffrant de la maladie de Parkinson, la dépression survient par vague. Une phase dépressive peut durer quelques semaines ou des mois.

Traitement de la dépression chez le patient parkinsonien

Traiter la dépression chez une personne atteinte de la maladie de parkinson, c’est traiter le manque de dopamine. Ce dernier est dû à la détérioration et la disparition des neurones en charge de produire la dopamine. Si cela ne suffit pas, le médecin peut prescrire de l’antidépresseur. Par ailleurs, la dépression doit être traitée en même temps que les autres symptômes de la pathologie. Ainsi, le patient doit faire l’objet d’une prise en charge multidisciplinaire (médecin généraliste, kinésithérapeute, neurologue, …). Pour que le traitement ralentisse l’évolution de la maladie, il faut que le diagnostic soit posé le plus tôt possible.