Index
- Prédiabète, les signes qui doivent alerter !
- Les signes précurseurs les plus courants d’un prédiabète
- Les facteurs de risque les plus fréquents
Prédiabète, les signes qui doivent alerter !
Le diabète sévi de plus en plus auprès de la population mondiale. Auparavant diagnostiqué chez des personnes plutôt âgées, il atteint de plus en plus de personne et une population de plus en plus jeune. Mais sachez qu’avant d’arriver à ce stade, il y a le prédiabète. Le prédiabète est le stade avant le diabète. Il est principalement caractérisé par un taux assez élevé de glycémie dans le sang sans pour autant atteindre un niveau élevé pour être qualifié d’état diabétique. Contrairement à l’état diabétique, le prédiabète peut être corrigé une fois diagnostiqué, et cela en rectifiant les habitudes alimentaires. Comment donc identifier et reconnaitre les signes avant-coureurs ? Les réponses à cette question dans les paragraphes suivants.
Les signes précurseurs les plus courants d’un prédiabète
La méthode la plus courante pour dépister un état prédiabétique est d’effectuer une analyse glycémique. Mais plusieurs signes peuvent déjà vous alerter sur ce point et devraient vous inciter à consulter avant qu’il ne soit trop tard :
- Une soif de plus en plus fréquente: pour dissoudre les molécules de sucre dans le sang, l’organisme a besoin d’eau. Le fait d’avoir soif plus fréquemment peut être un signe de prédiabète. Explication : le sucre, une fois dans l’appareil digestif, devrait être traité par l’insuline. Mais il arrive qu’une partie de ce sucre ne soit pas traitée et assimilé par l’organisme et se retrouve dans le sang. Pour éliminer ces molécules de sucre dans le sang, l’organisme doit l’évacuer par l’urine, ce qui occasionne en même temps une perte d’eau importante. Cependant, le fait d’avoir soif plus fréquemment peut être dû à un facteur extérieur tel que la chaleur.
- Tour de taille élevé et léger surpoids : un surpoids peut être un signe de différents dysfonctionnements de l’appareil digestif. Mais un tour de taille élevé est beaucoup plus enclin à être lié à un prédiabète. En effet, trop sollicité, l’insuline n’est plus aussi efficace et le sucre non traité par l’insuline est traité par le foie. Or, le foie s’occupe également de la transformation de la graisse. S’il y a un problème d’efficacité de l’insuline, le foie sera occupé à gérer le sucre et n’arrivera plus à transformer la graisse qui s’accumulera autour de l’appareil digestif.
- Des cystites fréquentes: elles ne signifient pas automatiquement que vous êtes prédiabétique, mais les cystites sont plus fréquentes en cas de prédiabète. Cela s’explique par le fait que les urines ayant un taux de sucre plus élevé favorisent le développement et la prolifération de différentes bactéries.
- Cas du diabète gestationnel: Il est normal que le taux de glycémie augmente sensiblement vers le quatrième mois de gestation, mais disparaît progressivement après l’accouchement sans que la femme soit diagnostiquée prédiabètique ou diabétique avant la grossesse. Mais il arrive dans certains cas que la glycémie est anormalement élevée durant la grossesse ou après l’accouchement. Dans ce cas, il peut s’agir d’un signe de prédiabète. Notez également que la femme ayant donné naissance à des bébés de plus de 4,1kg risque d’être prédiabètique.
Les facteurs de risque les plus fréquents
Certains facteurs à risque sont également à identifier, car ces facteurs peuvent également vous mettre la puce à l’oreille sur votre état de santé ainsi que sur ce que vous devriez faire ou ne pas faire, surtout si un ou plusieurs des signes mentionnés plus haut apparaissent.
- L’incidence de l’hérédité : le diabète de type 2 est génétiquement transmissible, mais ce n’est pas pour autant une raison de s’alarmer. La génétique n’explique pas tous car des facteurs sous votre contrôle contribuent également à l’apparition ou non de la maladie chez vous. Vous aurez effectivement plus de risque d’être diabétique (40 % à 70 %) si un de vos parents l’est, mais connaître cela vous permettra aussi de faire plus attention à vos habitudes alimentaires.
- Un mode de vie sédentaire: Le fait de ne pas faire de l’exercice ou faire de la marche à pieds augmente considérablement les risques d’être prèdiabétique. Faire régulièrement de l’exercice contribue à faire baisser la résistance à l’insuline et également à faire baisser le poids. En faisant du sport, le sucre et la graisse sont transformés en énergie et non accumulé dans le corps.
- Les femmes à risque : certaines femmes ont plus de chance de développer le prédiabète que d’autres. Ces femmes à risque ont le plus souvent des problèmes du syndrome des ovaires polykistiques ou un déséquilibre hormonal se manifestant par une irrégularité des menstruations.
- L’importance du sommeil : le fait de dormir peut vous paraître anodin, mais le sommeil régule beaucoup de chose dans notre organisme. Les chercheurs avancent qu’un manque de sommeil peut avoir des répercussions sur le fonctionnement du foie et du pancréas, les organes chargés de traiter et de transformer les sucres et la graisse. Par ailleurs, un dysfonctionnement de ces organes peut également occasionner des troubles de sommeil.
- Les aliments à haut teneur en sucre et en graisse : si vous avez l’habitude de manger des aliments riches en sucre ou en graisse à une fréquence trop rapprochée ou en grande quantité, vous n’aurez pas l’occasion de laisser assez de temps à votre organisme de traité efficacement ces molécules. Cela peut se traduire ensuite par la résistance à l’insuline.