Les proches en proie à des difficultés pour le Parkinsonien.

Relatives with difficulties for the Parkinsonian sufferer Relatives with difficulties for the Parkinsonian sufferer

Index

  • Maladie de Parkinson, les proches en proie à des difficultés
  • Le diagnostic de la maladie, source d’incertitudes
    1. Bien s’informer sur la maladie pour être en mesure d’y faire face
    2. Les mesures de prévention des troubles de l’équilibre chez le Parkinsonien
    3. Que faire pour un mieux-être du proche en proie à des difficultés

Maladie de Parkinson, les proches en proie à des difficultés

La maladie de Parkinson est une maladie évolutive et les complications au fil des ans tendent à rendre le patient dépendant. Les symptômes varient selon le malade. De même, son évolue peut être différente pour chaque personne. Les tremblements au repos en sont les premiers signes. Sinon, la rigidité peut affecter la façon de marcher et l’équilibre. La bradykinésie et le freezing sont des autres symptômes de la maladie. Ce qui n’est pas toujours commode pour les aidants qui doivent y face avec le malade. Cette pathologie met les proches en proie à des difficultés.

Le diagnostic de la maladie, source d’incertitudes

A l’annonce de la maladie par le médecin, les réactions sont souvent peur et désespoir. La maladie de Parkinson fait peur, aussi bien chez le malade que chez les proches en proie à des difficultés. La pensée de toutes les étapes par lesquelles il faudra passer est à l’origine de diverses incertitudes. Les questions fusent des deux côtés. Le malade se demande s’il va pouvoir faire face, s’il ne va pas devenir un poids pour son conjoint et ses enfants. Mais la famille et l’entourage eux aussi  vont se rendre compte de toutes les responsabilités qui leur incomberont face à une telle maladie. Les opinions seront partagées à ce sujet induisant les proches en proie à des difficultés. En effet, ce sont tous les projets d’avenir qui vont être bouleversés. La maladie de Parkinson étant neurologique et dégénérative, la détérioration ne va prendre place qu’au bout de plusieurs années. Entre temps, il y aura les va-et-vient entre la maison et l’hôpital, le bureau et la pharmacie. De même, les rendez-vous chez le médecin seront fréquents pour un ajustement des traitements.

Bien s’informer sur la maladie pour être en mesure d’y faire face

Pour le proche en proie à des difficultés, la première attitude face à la maladie consiste à chercher à en savoir plus. Pour ce faire, il s’avère essentiel de se documenter, de s’informer et même d’adhérer à des groupes de soutien. Les partages qui y ont lieu permettent de mieux appréhender la maladie quelles que soient ses manifestations. Connaître les symptômes de la maladie, son évolution et les traitements y afférents va pouvoir aider le malade et les aidants. Le plus souvent, les proches en proie à des difficultés sont les premiers concernés. Plus que le malade, ces derniers vont devoir s’organiser pour allier le travail, la maison et les soins au malade. De cette manière, quelles que soient les problématiques, il faut s’adapter à la maladie. Cette attitude constitue un tremplin à la recherche de toutes les solutions possibles. Le bon sens veut que l’on prenne la maladie avec optimisme malgré les difficultés qui ne manqueront pas de se présenter.

Les mesures de prévention des troubles de l’équilibre chez le Parkinsonien

Les troubles de l’équilibre sont observés chez le Parkinsonien après des années de maladie. Aussi, les chutes sont les principaux soucis auxquels doit faire face le patient. Pour y remédier, des mesures de précaution sont indispensables. Le port de chaussures souples et antidérapantes est conseillé.  Pour marcher, le Parkinsonien devra lever le pied au maximum et poser le talon en premier. Ses bras lui serviront de balanciers pour pouvoir garder l’équilibre. Il devra aussi se pencher un peu en avant et faire de grandes enjambées dans la mesure du possible. Effectuer un large demi-cercle va beaucoup aider pour faire un demi-tour au lieu de pivoter sur soi-même. Sinon, les conseils habituels dans l’aménagement de la maison pour un mieux-être du Parkinsonien sont de mise. Ils consistent à enlever des différentes pièces, tout mobilier gênant. Les proches en proie à des difficultés se retrouveront allégés d’un grand poids quand le malade est plus en sécurité.

Que faire pour un mieux-être du proche en proie à des difficultés

Prendre soin d’un malade n’est pas de tout repos et favorise un stress permanent si l’on n’y prend pas garde. C’est la raison pour laquelle il est important que l’aidant ou le proche s’accorde du temps pour son bien-être. C’est aussi la meilleure manière de pouvoir gérer efficacement la maladie de Parkinson.  Le proche en proie à des difficultés doit ainsi :

  • Se ménager un espace qui lui soit propre pour préserver son intimité.
  • Tenir compte de ses propres besoins et s’accorder du temps pour se faire plaisir
  • Se donner des moments de répit entre les soins au malade
  • Faire preuve d’indulgence et de bonté
  • Accepter les éventuels soutiens et aides qui peuvent lui être proposés
  • Avoir une capacité d’écoute et savoir témoigner d’une réelle affection
  • Savoir accepter ses limites et ses faiblesses

En se conformant à ces conseils, le proche en proie à des difficultés sera en mesure de bien s’occuper du malade sans se stresser.  Sa tâche sera beaucoup moins ardue qu’elle n’y paraisse au premier abord. Cela permettra d’éviter que l’aidant se retrouve encore plus fatigué que le patient.