Index
- Signes neurologiques de la borréliose de Lyme, que sont-ils ?
- Quelques points à retenir sur la maladie de Lyme
- Définition
- Cause et facteurs de risque
- Evolution et symptômes
- Les atteintes neurologiques de la borréliose de Lyme
- La maladie post-Lyme
- Quelques points à retenir sur la maladie de Lyme
Signes neurologiques de la borréliose de Lyme, que sont-ils ?
La maladie de Lyme est une maladie infectieuse qui sévit surtout au Canada. Cela n’empêche cependant pas son existence dans les autres pays. Elle est transmise par l’intermédiaire de la morsure de tique. Cette pathologie, à terme, peut avoir des impacts sur divers organes. Et lorsqu’elle est non-traitée, elle évolue en s’aggravant sur plusieurs années. Traiter la borréliose de Lyme, c’est prendre des antibiotiques dont la dose varie en fonction de l’intensité des symptômes. D’ailleurs, ces symptômes peuvent se manifester au niveau neurologique. Le point sur les principaux signes neurologiques de la borréliose de Lyme sera effectué dans cet article.
Quelques points à retenir sur la maladie de Lyme
Avant de s’intéresser aux éventuelles manifestations neurologiques de la borréliose de Lyme, il convient de faire un petit rappel par rapport à cette maladie. En effet, même si elle ne fait pas couler beaucoup d’encres, il s’agit d’une maladie qui est en forte expansion en Europe.
Définition
La borréliose de Lyme est une maladie infectieuse d’origine bactérienne. Elle est transmise à l’homme par piqûre de tiques infectées. Cette pathologie est répandue à travers le monde, et le nombre de nouveaux cas ne cesse de croître. En France, 67 000 nouveaux cas ont été recensés en 2018. Mais rassurez-vous, il s’agit d’une maladie que l’on peut parfaitement traiter. Cependant, il est préférable de le traiter dès sa détection. Cela évitera certaines complications qui peuvent être très graves.
Cause et facteurs de risque
La principale cause de la maladie de Lyme est la piqûre de tique infectée par la bactérie que l’on appelle « Borrélia burgdorferi ». Vous l’aurez compris, ce ne sont pas toutes les tiques qui sont infectées par cette bactérie. Par ailleurs, il faut retenir que certaines études ont permis de démontrer le caractère multimicrobien de cette pathologie. Quoi qu’il en soit, même si d’autres insectes peuvent être infectés par la borrélia, les tiques restent le principal vecteur de cette infection.
A ce titre, toutes les activités qui impliquent le contact avec les tiques représentent toutes des facteurs de risque de la maladie de Lyme. Les personnes effectuant les activités professionnelles ou de relaxation suivantes sont donc très à risque :
- Les travaux agricoles
- L’élevage
- La chasse
- Les promenades en forêt
- Les travaux de garde forestier
Outre cela, le fait d’habiter prês de zones boisées augmente aussi le risque de se faire piquer par des tiques infectées. Il est nécessaire de retenir que la majorité des contaminations dans l’Hexagone se font entre le mois de mars et le mois de septembre.
Evolution et symptômes
La maladie de Lyme évolue selon trois phases. La phase primaire est caractérisée par l’apparition de lésion cutanée que l’on appelle érythème chronique migrant. Des maux de tête, une légère augmentation de la température corporelle et de la fatigue peuvent aussi survenir. La seconde phase, quant à elle, est caractérisée par des douleurs articulaires et des troubles cardiaques. Des problèmes neurologiques commencent aussi à survenir. Enfin, la dernière phase est la phase tardive de la maladie de Lyme. A ce stade, les atteintes cutanées prennent de l’ampleur tandis que les atteintes articulaires restent identiques à celles de la phase précédente. Enfin, les atteintes neurologiques peuvent concerner le cerveau et la moelle épinière.
Les atteintes neurologiques de la borréliose de Lyme
Lorsqu’on parle de la maladie de Lyme, bon nombre de personnes pense toute de suite aux manifestations cutanées de cette maladie. Or, il ne s’agit que d’une infime partie de l’iceberg représentant les divers symptômes de la pathologie. Effectivement, lorsque la borréliose de Lyme n’est pas traitée correctement, elle peut aboutir à des atteintes neurologiques. Celles-ci se manifestent surtout par :
- la méningo-radiculite dans 85 % des cas. Il s’agit d’une inflammation touchant une ou plusieurs racines nerveuses. Elle est caractérisée par des fourmillements, des douleurs, et même une paralysie faciale ou une paralysie touchant un membre. Toutefois, le diagnostic n’est confirmé qu’après une ponction lombaire. Dans de très rares cas, l’inflammation des méninges peut provoquer des maux de tête.
- L’atteinte du nerf facial. Cette atteinte se manifeste généralement par la paralysie faciale ou les sensations de fourmillements au niveau du visage.
- Les atteintes cognitives. Celles-ci sont généralement provoquées par les atteintes neurologiques. Elle se manifeste par les troubles de la vue, la perte de mémoire, la difficulté de concentration, la perte d’équilibre, les troubles de l’orientation. Parfois, le patient peut même devenir agressif ou dépressif.
- Les troubles de la motricité. Ceux-ci sont dus aux atteintes neuromusculaires. Ainsi, le patient peut être sujet à des tremblements, à des crampes ou encore à une raideur des muscles.
La maladie post-Lyme
Le traitement de la maladie de Lyme se fait via une antibiothérapie en utilisant du ceftriaxone intraveineuse durant 3 semaines. Dans 90 % des cas, ce traitement permet un rétablissement total. Pour les 10 % restant, certains symptômes peuvent persister dans le temps. Certains patients présentent même ce que les scientifiques appellent « maladie post-Lyme ». Il s’agit d’une pathologie se manifestant par de la fatigue chronique, des douleurs fibromyalgiques ou encore des troubles touchant la mémoire et l’attention. Ces manifestations peuvent durer des années après la résorption de l’infection initiale. Elles sont généralement dues à une inflammation chronique du cerveau.