Les moyens de prévention qui existe contre les pathologies gynécologiques.

The means of prevention which exists against gynaecological pathologies The means of prevention which exists against gynaecological pathologies

Comment se passe la prévention des pathologies gynécologiques ?

La santé de l’organe génital féminin est assez fragile. D’ailleurs, les pathologies gynécologiques sont multiples et peuvent toucher chaque femme. Endométriose, chlamydia, kyste de l’ovaire, herpès génital, … les femmes sont confrontées à divers types de maladies gynécologiques qui peuvent être très graves. Et pour ne pas avoir affaire aux complications que ce type de problème de santé peut avoir, il est fortement recommandé d’adopter certaines mesures de prévention. Pour ce faire, le présent article vous aide à faire le point sur les problèmes gynécologiques les plus fréquents, leurs traitements et les préventions possibles.

Quelles sont les principales pathologies gynécologiques ?

Toutes les femmes ont, au moins une fois dans sa vie, été confrontées à des pathologies gynécologiques. Chez certaines d’entre elles, celles-ci sont passagères et n’affectent pas leur qualité de vie. Mais chez d’autres, les maladies gynécologiques peuvent être handicapantes et affectent la fertilité de la femme.

L’endométriose

Il s’agit de l’une des maladies gynécologiques les plus fréquentes. On estime à 15 % le taux de femme souffrant de ce trouble. L’endométriose se manifeste par des douleurs pelviennes, des règles abondantes ainsi que par une fatigue intense. Généralement bénigne, cette maladie peut toucher plusieurs organes, notamment la vessie, le rectum, les ovaires ou encore le côlon.

Notons que les douleurs relatives à l’endométriose ne surviennent que durant les règles. Ce qui a pour conséquence une détérioration de la qualité de vie de la femme concernée durant cette période. Effectivement, elle peut être sujette à de fréquents arrêts de travail. Aussi, le fait de ressentir des douleurs pelviennes peut aussi nuire à la vie sexuelle de la femme. Enfin, vous devez également savoir que l’endométriose est à l’origine des 30% à 50% des cas d’infertilité.

L’infection à chlamydia

Provoquée par la bactérie Chlamydia trachomatis, cette infection est très répandue chez les jeunes, surtout chez les femmes de moins de 25 ans. Silencieuse, cette pathologie ne produit aucun symptôme. Quelques fois, elle peut provoquer une sensation de brûlure lorsque la femme urine ou encore des pertes vaginales. Malgré qu’elle soit silencieuse, la chlamydia peut avoir d’importantes conséquences comme l’infertilité. 

Les mycoses vaginales

Les mycoses vaginales se caractérisent par des démangeaisons et des picotements intimes. Quelques fois, elles peuvent être à l’origine de brûlures au niveau de l’appareil génital féminin. Causé par le déséquilibre de la flore vaginale, ce type de pathologie gynécologique survient facilement sous l’effet de certains facteurs qui sont les suivants:

  • La chaleur et la transpiration
  • Le port d’un maillot mouillé
  • L’eau chlorée de la piscine
  • Une hygiène intime exagérée qui affecte la flore vaginale

L’infection à papillomavirus

Le papillomavirus humain ou HPV fait généralement peur du fait qu’il est souvent associé au cancer touchant le col de l’utérus. Cependant, les infections provoquées par cette virus sont souvent bénignes. Cette infection se manifeste par la présence de verrues génitales au niveau de la vulve, l’anus, le périnée, le vagin, le canal anal ainsi que le col de l’utérus. Lorsque l’infection au HPV est à risque, l’absence de suivi peut déboucher à un cancer sur le long terme.

Le cancer de l’utérus

Dans la majorité des cas, le cancer de l’utérus est provoqué par l’infection au papillomavirus qui n’a pas été traitée à temps. Cependant, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car les défenses immunitaires de chaque femme éliminent ce virus de manière naturelle lorsqu’il y a infection.

Comment peut-on les prévenir?

Pour ne pas avoir affaire aux difficultés et complications engendrées par les pathologies gynécologiques, il convient d’opter pour la prévention. Pour cela, vous devez prendre certaines précautions et changer vos habitudes.

Les bonnes habitudes à avoir

Pour éviter les mycoses vaginales, vous devez, par exemple, bien vous doucher après être allé à la plage ou après la piscine. Aussi, il faut mettre une culotte sèche et propre. Rincer la zone intime avec du spray d’eau thermale peut également être envisagé si vous n’avez pas l’occasion de vous doucher.

Il ne faut pas dépasser les deux bains ou douches par jour et ne pas utiliser des gels pour l’hygiène intime. Par ailleurs, vous pouvez aussi prendre des probiotiques vaginaux afin de prévenir les vaginoses récidivantes.

La consultation de suivi gynécologique

Outre l’adoption des bonnes habitudes, vous devez aussi vous assurer de faire régulière une consultation gynécologique. Celle-ci fera office de surveillance, de prévention, mais aussi de dépistage des pathologies gynécologiques. Durant la consultation, le gynécologue effectue un interrogatoire afin de déterminer vos antécédents personnels et familiaux pour identifier les facteurs de risque. La consultation est considérée comme  une visite systématique en matière de prévention. Aussi, il peut s’agir d’une occasion à saisir pour aborder certains problèmes allant des troubles les plus banals aux questions les plus graves comme le cancer ou la stérilité. Notons que cette consultation de suivi gynécologique peut aussi s’effectuer auprès d’une sage-femme.

L’examen gynécologique

A l’issue de l’interrogatoire, le professionnel peut proposer à la patiente un examen gynécologique. Il faut noter que celui-ci n’est pas obligatoire, mais est fortement conseillé pour pouvoir prévenir et traiter les maladies gynécologiques. Dans le cadre d’un examen gynécologique, le professionnel de la santé est amené à effectuer des frottis et des prélèvements vaginaux. Des prélèvements sanguins peuvent également être effectués.

How is the prevention of gynaecological pathologies?

The health of the female genitalia is quite fragile. Moreover, gynaecological pathologies are multiple and can affect every woman. Endometriosis, chlamydia, ovarian cysts, genital herpes, ... women are confronted with various types of gynaecological diseases that can be very serious. And in order to avoid the complications that this type of health problem can have, it is strongly recommended to adopt certain preventive measures. To do this, this article will help you take stock of the most common gynaecological problems, their treatment and possible prevention.

What are the main gynaecological pathologies?

All women have, at least once in their lives, been confronted with gynaecological pathologies. For some of them, these are temporary and do not affect their quality of life. But in others, gynaecological diseases can be disabling and affect a woman's fertility.

Endometriosis

It is one of the most common gynaecological diseases. It is estimated that 15% of women suffer from this disorder. Endometriosis is manifested by pelvic pain, heavy menstrual bleeding and intense fatigue. Generally benign, this disease can affect several organs, including the bladder, rectum, ovaries and colon.

Note that pain related to endometriosis only occurs during menstruation. This results in a deterioration in the quality of life of the woman concerned during this period. Indeed, she may be subject to frequent work stoppages. Also, experiencing pelvic pain can also be detrimental to a woman's sex life. Finally, you should also know that endometriosis is the cause of 30% to 50% of infertility cases.

Chlamydia infection

Caused by Chlamydia trachomatis bacteria, this infection is very common among young people, especially women under the age of 25. It is a silent disease that produces no symptoms. Sometimes it can cause a burning sensation when a woman urinates or vaginal discharge. Although it is silent, chlamydia can have important consequences such as infertility.

Vaginal yeast infections

Vaginal yeast infections are characterized by intimate itching and tingling. Sometimes they can cause burns to the female genital tract. Caused by the imbalance of the vaginal flora, this type of gynaecological pathology occurs easily under the effect of certain factors which are as follows:

  • Heat and perspiration
  • Wearing a wet swimsuit
  • Chlorinated pool water
  • Exaggerated intimate hygiene that affects the vaginal flora

HPV infection

The human papillomavirus or HPV is generally feared because it is often associated with cervical cancer. However, infections caused by this virus are often benign. This infection is manifested by the presence of genital warts on the vulva, anus, perineum, vagina, anal canal and cervix. When HPV infection is at risk, lack of follow-up can lead to long-term cancer.

Cervical cancer

In the majority of cases, uterine cancer is caused by HPV infection that has not been treated in time. However, there is no need to worry because every woman's immune system naturally eliminates the virus when infection occurs.

How can we prevent them?

In order to avoid the difficulties and complications caused by gynaecological pathologies, it is advisable to opt for prevention. To do so, you must take certain precautions and change your habits.

Good habits to have

To avoid vaginal yeast infections, you should, for example, shower well after going to the beach or after the pool. Also, you should wear clean, dry panties. Rinsing the intimate area with thermal water spray can also be considered if you don't have the opportunity to shower.

Do not exceed two baths or showers a day and do not use gels for intimate hygiene. You can also take vaginal probiotics to prevent recurrent vaginosis.

Gynaecological follow-up consultation

In addition to adopting good habits, you should also make sure you have regular gynaecological consultations. This will serve as a means of monitoring, prevention and also screening for gynaecological pathologies. During the consultation, the gynaecologist will conduct an interview to determine your personal and family history in order to identify risk factors. The consultation is considered a systematic visit for prevention. Also, it can be an opportunity to address certain problems ranging from the most mundane disorders to the most serious issues such as cancer or sterility. It should be noted that this gynaecological follow-up consultation can also be carried out with a midwife.

Gynecological examination

At the end of the questioning, the professional may propose a gynaecological examination to the patient. It should be noted that this is not obligatory, but is strongly advised in order to prevent and treat gynaecological diseases. As part of a gynaecological examination, the health professional may perform smears and vaginal swabs. Blood samples may also be taken.