Les informations utiles à propos du Parkinson idiopathique.

Useful information about idiopathic Parkinson's disease Useful information about idiopathic Parkinson's disease

Index

  • Ce qu’il faut savoir sur la maladie de Parkinson idiopathique
    1. Les caractéristiques propres au Parkinson idiopathique
    2. Les victimes du Parkinson idiopathique
    3. Les autres syndromes de Parkinson
      1. Le syndrome parkinsonien dû à des neuroleptiques
      2. La paralysie supranucléaire progressive
    4. Traitement de la maladie de Parkinson idiopathique
      1. Le traitement médicamenteux
      2. Le traitement non médicamenteux

Ce qu’il faut savoir sur la maladie de Parkinson idiopathique

La maladie de Parkinson se décline en trois types différents : la maladie de Parkinson idiopathique,  le syndrome de Parkinson neuroleptique et le syndrome de Parkinson atypique. La maladie de Parkinson se démarque des deux syndromes  parkinsoniens par ses causes qui sont méconnues. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce nom lui a été attribué. Toutefois, la MPI ou la maladie de Parkinson idiopathique est la plus fréquente. 75 à 80% des malades du Parkinson en sont atteints.

Les caractéristiques propres au Parkinson idiopathique

La MPI diffère des autres syndromes parkinsoniens par quelques signes cliniques. Les symptômes du Parkinson idiopathique sont essentiellement unilatéraux s’ils sont symétriques pour les autres syndromes. L’atteinte est plus accentuée sur les périphériques des neurones pour la MPI si c’est l’atteinte axiale qui est plus importante chez les autres. L’atteinte axiale se manifeste assez tôt pour les autres syndromes, mais elle est retardée pour la MPI. Sinon, pour traiter la MPI, la Lévodopa s’avère très efficace, si  la L-Dopa n’apporte pas  les résultats escomptés pour les autres syndromes. Les troubles moteurs constituent les manifestations principales de la MPI. Ce sont les tremblements de repos, une rigidité unilatérale ou une marche traînante, une lenteur des mouvements.  Une mauvaise coordination, une instabilité de la posture, des troubles du comportement et de l’humeur peuvent apparaître.

Les victimes du Parkinson idiopathique

La maladie de Parkinson s’avère être la deuxième maladie neuro-dégénérative après la maladie d’Alzheimer. Elle touche plus les hommes que les femmes. L’âge moyen des patients qui viennent consulter pour la première fois est de 59 ans. Mais des formes génétiques rares peuvent atteindre de très jeunes individus. De nombreux nouveaux cas de Parkinson idiopathique sont annoncés tous les ans. L’hérédité, l’environnement et des pathologies propres au vieillissement favoriseraient son apparition. Avec 5% de forme génétique de la maladie chez les moins de 45 ans, on peut dire que ce n’est pas vraiment une maladie héréditaire. Ce sont des facteurs environnementaux associés à une prédisposition génétique qui déclenchent la maladie. Les personnes longtemps exposées à des produits toxiques tels que les métaux lourds ou les pesticides sont les plus touchées.

Les autres syndromes de Parkinson

Les syndromes parkinsoniens présentent les mêmes symptômes de la maladie de Parkinson.  Ils sont dus à des neuroleptiques et à certains médicaments, à des maladies vasculaires, à des lésions cérébrales ou à des affections cérébrales. Ils sont en ce sens différents du Parkinson idiopathique. Ils sont nombreux, mais en voici quelques-uns.

Le syndrome parkinsonien dû à des neuroleptiques

Un syndrome parkinsonien réversible peut apparaître en cas de traitement de troubles psychiatriques d’un individu à l’instar de la schizophrénie. Certains neuroleptiques bloquent l’action de la dopamine, ce neurotransmetteur qui favorise la communication au sein du système nerveux. Il faut préciser qu’une fois le traitement terminé, les symptômes disparaissent.

La paralysie supranucléaire progressive

Appelée maladie de Steele-Richardson-Olszewski, la paralysie supranucléaire progressive (PSP)est une maladie qui affecte différentes zones du cerveau. C’est une surproduction de la protéine appelée tau, dans le cerveau qui est à l’origine de cette maladie. Elle survient aux alentours de la soixante et présente les mêmes symptômes que le Parkinson idiopathique à part les tremblements. En effet, elle touche notamment la couche externe du cerveau. Les principaux troubles qu’elle entraîne sont :

  • Des troubles de l’élocution, de la pensée et de l’élocution
  • Des troubles de l’équilibre et des mouvements oculaires
  • Une raideur et une lenteur des mouvements

Traitement de la maladie de Parkinson idiopathique

Il consiste en des traitements médicamenteux et non médicamenteux.

Le traitement médicamenteux

Guérir le Parkinson idiopathique s’avère tout simplement impossible. Personne n’a encore réussi à réduire ou arrêter le processus de destruction des neurones responsables de la production de dopamine. La prise de médicament apporte juste du soulagement et une amélioration de l’état du patient.

  • La lévodopa ou L-Dopa pour traiter la maladie de Parkinson : En se transformant en dopamine dans le cerveau, elle contribue à la correction du déficit de la dopamine. Son effet positif est constaté après plusieurs jours de traitement. Toutefois, son efficacité s’amoindrit au bout de nombreuses années de traitement quand les complications motrices apparaissent. Les éventuels effets indésirables du médicament sont : des nausées, une hypotension artérielle, une confusion mentale ou des hallucinations. Des troubles du rythme cardiaque peuvent aussi survenir. En cas de troubles psychiatriques sévères ou  d’un infarctus du myocarde, son utilisation fait encore l’objet de discussions.
  • Les médicaments dopaminergiques: Ils contribuent à ralentir la destruction de la dopamine.

Le traitement non médicamenteux

Il consiste en une rééducation fonctionnelle. Une bonne hygiène de vie peut également éloigner l’apparition du Parkinson idiopathique. La psychothérapie est une autre option à envisager. Il est indispensable que le patient accepte son état pour vivre avec sa maladie. Sinon, la kinésithérapie peut s’avérer bénéfique pour le malade. Elle permet à ce dernier de conserver son autonomie au maximum.