Les divers traitements pour la prise en charge de la maladie de Parkinson.

The various treatments for the management of Parkinson's disease The various treatments for the management of Parkinson's disease

Index

  • Prise en charge de la maladie de Parkinson, ce qu'il faut retenir
    1. Les principaux signes de la maladie de Parkinson
    2. A quel stade de la maladie les traitements sont-ils efficaces ?
    3. Les traitements adaptés à chaque symptôme et complication de la maladie
      1. Les troubles du sommeil
      2. La fatigue
      3. La dépression
      4. Les hallucinations
      5. Les douleurs
      6. Les troubles cognitifs

Prise en charge de la maladie de Parkinson, ce qu'il faut retenir

Après la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson est la pathologie neurodégénérative la plus courante. La maladie résulte de la destruction des neurones dopaminergiques. Ce qui a pour conséquence une perte ou des troubles de la mobilité. Le patient ne peut donc plus contrôler les mouvements de son corps. Aussi, il présente progressivement des difficultés à se concentrer. Très handicapante, cette maladie provoque souvent l’entière dépendance du patient. La question qui taraude les proches du patient est de savoir comme se passe la prise en charge de la maladie de Parkison ? Quels sont les traitements existants et comment faciliter le quotidien de la personne malade.

Les principaux signes de la maladie de Parkinson

Cette pathologie neurodégénérative est évolutive. A ce titre, ses symptômes s’intensifier avec le temps. Aussi, ils ne se manifestent pas de la même manière chez les patients. Parmi les principaux symptômes de la maladie de Parkinson, les signes suivants les plus fréquents :

  • La lenteur au mouvement qui est provoquée par la perte des mouvements automatiques
  • L’hypertonie ou la rigidité des muscles
  • Les tremblements qui peuvent survenir même au repos. Ces tremblements touchent notamment les membres supérieurs

Il existe également d’autres signes qui ne sont pas moteurs et qui sont caractéristiques de la maladie de Parkinson. Tel est par exemple le cas des troubles de sommeil, l’hypersalivation, la somnolence excessive, la constipation, les douleurs, la dépression, les hallucinations ou encore les troubles de la miction. L’apparition de ces signes peut se faire à tous les stades de la maladie. Quoi qu’il en soit, l’un des signes précoces de cette pathologie reste les troubles de l’humeur.

A quel stade de la maladie les traitements sont-ils efficaces ?

D’un patient à un autre, la vitesse d’évolution de la maladie de Parkinson est très variée. Mais en général, cette évolution s’effectue en trois périodes bien distinctes. Et dès que le diagnostic est posé, un traitement peut immédiatement être proposé. Le premier objectif du traitement est de palier à la diminution, voire à la disparition de la dopamine de l’organisme. Si le traitement est proposé dès les premiers stades de la maladie, il est d’une très bonne efficacité. En effet, il va permettre de corriger le manque de dopamine et contrôler les symptômes comme les tremblements, la raideur et la lenteur. Ces premières phases peuvent durer jusqu’à 10 ans et on les appelle la « lune de miel ». Après quelques années, le traitement va provoquer diverses complications motrices, car son efficacité va fluctuer. Et durant la troisième phase de la maladie, les symptômes se développent et s’amplifient tandis que le traitement n’aura plus aucun effet.

Les traitements adaptés à chaque symptôme et complication de la maladie

Puisque les symptômes de cette pathologie sont nombreux, son traitement doit aussi être adapté à ceux-ci. Ainsi, la prise en charge de la maladie de Parkinson varie en fonction des signes et des troubles auxquels le patient fait face. Généralement, les troubles non-moteurs qui surviennent sont ceux cités dans ce qui suit.

Les troubles du sommeil

Très fréquents en cas de maladie de Parkinson, les troubles du sommeil peuvent handicaper le patient. En plus d’une insomnie et des crampes nocturnes, il peut ressentir de la somnolence durant la journée. Le malade peut aussi souffrir du syndrome de jambes sans repos et faire de l’apnée du sommeil. Pour apaiser l’insomnie, le traitement le plus adéquat est la mélatonine. Il est ainsi possible que l’on administre de l’antidépresseur mélatoninergique au patient. Et pour booster l’énergie au cours de la journée, des antidépresseurs noradrénergiques peuvent être administrés.

La fatigue

Lors d’une maladie de Parkinson, la fatigue perçue par le patient est immense. Cependant, il n’existe aucun traitement pour soulager le patient. Les médecins peuvent s’assurer tout simplement qu’il n’ait ni anémie ni hypothyroïdie. Aussi, il faut l’encourager à avoir des activités stimulantes et l’aider à avoir un bon sommeil.

La dépression

Le traitement de la dépression durant la maladie de Parkinson est basé sur la psychothérapie et les thérapies cognitives. En effet, ce symptôme est provoqué par la façon à travers laquelle le malade vie sa maladie, ainsi que par les lésions neurologiques.

Les hallucinations

Lorsque le patient est sujet à des hallucinations, il faut diminuer la dose de dopaminergique qu’il prend. Ensuite, l’utilisation de médicaments neuroleptiques est nécessaire afin d’agir à la fois sur les hallucinations sans perturber la motricité.

Les douleurs

Divers types de douleurs peuvent survenir chez le patient atteint de maladie de Parkinson. Elles peuvent être des douleurs articulaires, musculaires, des douleurs d’arthrose, des douleurs neuropathiques ou encore des fourmillements. Dans la majorité des cas, ces douleurs se traitent toutes par un traitement dopaminergique. Si ce dernier n’arrive pas à les soulager, un traitement à base d’opiacés dérivés de la morphine peut être prescrit.

Les troubles cognitifs

Afin de traiter la baisse de concentration et d’attention, des exercices d’entraînement mental peuvent être effectués. Ainsi, le patient est encouragé à lire et à faire des calculs. Un peu d’activité physique comme la marche, la danse ou le Taï chi avec plus d’interaction sociale permettent aussi de lutter contre les effets néfastes des troubles intellectuels.