Les attributions connues de l’aidant du malade de l’Alzheimer.

The known attributions of the carer of the Alzheimer's patient The known attributions of the carer of the Alzheimer's patient

Index

  • Les divers rôles de l'aidant du malade de l'Alzheimer
    1. L’AGGIR ou grille nationale de la perte d’autonomie
      1. Les variables discriminantes évaluées
      2. Les différents groupes GIR et les critères d’admission
    2. Les divers aidants des personnes malades de l’Alzheimer
    3. Les différentes tâches attribuées à l’aidant
    4. Les bonnes raisons pour un aidant de faire une formation

Les divers rôles de l'aidant du malade de l'Alzheimer

Un aidant est une personne qui aide à domicile une personne dépendante telle une personne âgée ou un malade du Parkinson ou un malade de l’Alzheimer. La personne peut requérir de l’aide pour l’accomplissement des tâches quotidiennes. Mais il se peut aussi que ce soit pour une surveillance régulière de son état de santé. Le degré de dépendance de ces personnes se mesure par la grille nationale de la perte d’autonomie. En ce sens, l’aidant a de grades responsabilité dans l’accomplissement de ses tâches.

L’AGGIR ou grille nationale de la perte d’autonomie

Aggir ou autonomie gérontologie groupes iso-ressources est un outil de mesure de l’autonomie des personnes âgées et des malades de l’Alzheimer. La grille se base sur de nombreux facteurs et s’effectue à travers l’observation d’une personne âgée dans l’accomplissement des actes essentiels et quotidiens. Elle sert notamment à déterminer si un demandeur de l’APA ou allocation personnalisée d'autonomie, y a droit. Mais elle sera aussi utile pour juger du niveau d’aide dont il a besoin : entrée en maison de retraite, service d’aide professionnelle ou aides familiales.

Les variables discriminantes évaluées

Elles se rapportent à la perte d’autonomie psychique et physique de la personne. Ces variables sont :

  • La communication à distance
  • Les déplacements à l’extérieur
  • La cohérence
  • La toilette
  • L’orientation
  • L’habillage
  • L’alimentation
  • Les transferts
  • L’hygiène de l’élimination
  • Les déplacements à l’intérieur

Selon les informations fournies par ces différentes variables, la personne sera classée  dans des groupes Iso Ressources (GIR).

Les différents groupes GIR et les critères d’admission

Il y a en tout 6 GIR.  Les personnes dépendantes vont se retrouver dans les GIR entre 1 et 4. Celles qui ne le sont que très peu ou pas du tout seront dans les GIR 5 et 6. Ainsi, une personne dans GIR 1 requiert une présence continue indispensable. Pour le GIR 2, une surveillance permanente ou l’assistance est requise dans presque toutes les activités de la vie quotidienne. Dans GIR 3 se regroupent les personnes qui ont besoin d’aide plusieurs fois par jour pour les aides corporelles. Les personnes qui ont besoin d’aide pour la toilette et l’habillage ou pour les repas et les soins corporels sont regroupés dans GIR 4. Le sixième groupe GR6 se rapporte au niveau de dépendance le plus faible. Les malades de l’Alzheimer dans ce groupe ne peuvent pas bénéficier pas d’allocation.

Les divers aidants des personnes malades de l’Alzheimer

Le malade de l’Alzheimer peut se faire aider par différents aidants.  Ces derniers se déclinent en quatre sortes :

  • Le proche aidant : Il se constitue des familles, ami et voisin.
  • L’aidant familial : Il peut être le conjoint, le concubin, le partenaire pacsé, l’ascendant (parents ou grands-parents), le descendant, le collatéral jusqu’au 4eme degré (frères, sœurs, neveux)
  • L’aidant naturel : C’est la personne que choisit l’aidé pour l’accompagner
  • L’aidant professionnel : Il est formé à aider les personnes dépendantes telles que le malade de l’Alzheimer. Il peut être : une infirmière, un travailleur social, une aide-ménagère, une aide à domicile, un assistant de vie, un auxiliaire de vie.

Les différentes tâches attribuées à l’aidant

En tant qu’aidant, ce dernier sera notamment amené à venir en aide à la personne dépendante telle que le malade de l’Alzheimer. Il aura ainsi à :

  • Préparer le repas
  • Entretenir le lieu d’habitation
  • Accompagner l’aidé dans les démarches administratives, dans les sorties
  • Aider le dépendant au coucher et au lever
  • Surveiller l’aidé pendant la nuit
  • Stimuler les fonctions cognitives
  • Améliorer la relation
  • Maintenir la communication

Ainsi, un aidant doit :

  • Contribuer au rétablissement du malade de l’Alzheimer, de la personne âgée ou de la personne blessée.
  • Améliorer ou maintenir la qualité de vie de l’aidé
  • Garantir à l’aidé une fin de vie selon la volonté de ce dernier
  • Offrir son soutien

Il y a différentes manières d’aider un malade de l’Alzheimer. Outre le soutien moral et l’aide aux tâches ménagères, un aidant peut aider le malade à gérer son argent. Il doit le surveiller en permanence pour éviter un éventuel accident.

Les bonnes raisons pour un aidant de faire une formation

Parfois, on devient aidant par la force des choses : parce qu’un proche, malade de l’Alzheimer, est devenu dépendant. Ce n’est pas une tâche aisée compte tenu de toutes les situations auxquelles on pourrait faire face. La formation est ainsi indispensable. Elle va notamment permettre à l’aidant de mieux appréhender la maladie de l’aidé quel qu’il soit. De manière, il pourra être en mesure de savoir quel comportement adopter face au malade et quelle attitude adopter.

Dévouement et organisation, ce sont les deux principales qualités requises de l’aidant du malade de l’Alzheimer. Ce dernier se retrouve dans un état de confusion mentale avec des troubles de mémoire. Ce sont les principales raisons pour lesquelles un aidant doit :

  • S’armer de patience
  • Chercher à mieux comprendre la maladie
  • Etre disponible
  • Gérer la maladie avec le malade
  • Etre fort et compréhensif