Index
- L'obésité, un facteur de risque de décès lié au coronavirus
- Les signes des formes graves du coronavirus
- Le surpoids, un facteur de risque de décès important
- La mauvaise respiration de la personne en surpoids
- Les maladies liées à l’obésité
- Le tabagisme et le covid-19, les jeunes adultes ciblés
- Obésité et coronavirus, le droit des personnes en surpoids
- Les mesures de protection contre la propagation du coronavirus
L'obésité, un facteur de risque de décès lié au coronavirus
Apparu en Chine au mois de décembre 2019, le coronavirus peut développer des formes graves de la maladie. Au vendredi 21 août, il a enregistré plus de 793 000 morts dans le monde. Le diagnostic officiel fait état de plus de 22,5 millions de cas d’infection dans 196 pays. Dans 80% des cas, le coronavirus est bénin. Les femmes enceintes, les adultes ayant déjà une maladie et les individus de plus de 65 ans sont les plus susceptibles de contracter le nouveau coronavirus.
Les signes des formes graves du coronavirus
Le coronavirus a tué plus de 30 000 personnes dans l’Hexagone. Le taux de mortalité est de 2 à 3%. On associe de nombreux syndromes cliniques au coronavirus. Les formes graves peuvent consister en des signes respiratoires tels qu’une difficulté à respirer entraînant un syndrome de détresse respiratoire aiguë. Une pneumonie sévère et la dyspnée peuvent aussi apparaître. Les personnes à risque sont celles qui ont plus de 60 ans, des maladies cardiovasculaires donc un problème de surpoids, des affections respiratoires, l’asthme et le diabète. Ce sont autant de facteurs de risque de décès. Les hommes de plus de 60 ans sont les plus touchés par cette pandémie. 60% des personnes décédées étaient de sexe masculin.
Le surpoids, un facteur de risque de décès important
Le risque de mourir du coronavirus est doublé chez une personne obèse. Il est nettement inférieur chez l’individu avec un ICM sain. L’obésité s’avère ainsi un facteur de risque de décès important.73% des Britanniques admis en soins intensifs dans un état grave présentaient un surpoids. Les individus avec un IMC> 30 et IMC> 35 kg peuvent développer une forme sévère de la maladie consistant en des troubles respiratoires sévères.
La mauvaise respiration de la personne en surpoids
C’est une affection propre à l’individu souffrant de l’obésité. Elle consiste en l’essoufflement à l’effort, l’apnée du sommeil ou l’asthme. Une personne obèse accumule des graisses dans son organisme. En ce sens, sa capacité pulmonaire est réduite. En cas d’infection par le coronavirus, ces affections peuvent entraîner une détresse respiratoire. C’est un autre facteur de risque de décès.
Les maladies liées à l’obésité
Ce sont surtout le diabète et les pathologies cardiovasculaires telles que l’hypertension artérielle, l’arrêt cardiaque, l’insuffisance cardiaque, l’arythmie ou l’AVC. Elles favorisent le développement des symptômes sévères du coronavirus. De ce fait, elles constituent des facteurs de risque de décès.
Le tabagisme et le covid-19, les jeunes adultes ciblés
Le tabagisme est un facteur de risque de décès lié au coronavirus. Le covid-19 attaque principalement les poumons. En ce sens, par rapport aux non-fumeurs, les fumeurs sont exposés au risque de contracter les formes graves de la pandémie. La probabilité d’être admis en unité de soins intensifs augmente chez les jeunes adultes. Ces derniers sont plus vulnérables et le risque de décès de covid-19 s’avère plus élevé. Selon une étude chinoise, quand le coronavirus infecte les fumeurs, ces derniers peuvent en contracter les formes graves. Une admission en soins intensifs avec ventilation mécanique, c’est ce qui attend les fumeurs infectés par le coronavirus. La circulation du virus du SARS-COV-2 connaît une progression accrue chez les jeunes adultes en France Métropolitaine. Les admissions en réanimation et les nouvelles hospitalisations sont à la hausse.
Obésité et coronavirus, le droit des personnes en surpoids
Les individus en surpoids sont classés dans la catégorie des personnes vulnérables. Elles ont droit au certificat d’isolement qui leur permet de bénéficier d’une indemnisation de leur arrêt de travail ou de faire du télétravail. Liée à l’état d’urgence sanitaire, cette mesure est valable jusqu’à une date fixée par décret et au plus tard le 31 décembre 2020. Les facteurs de risque de décès chez les personnes vulnérables ne leur permettent en effet pas de s’exposer à la maladie. En cas de suspicion de COVID, les personnes en surpoids doivent consulter un médecin ou en contacter un. Un dispositif de suivi à distance est déjà mis en place au cas où l’infection est confirmée.
Les mesures de protection contre la propagation du coronavirus
Le virus ne se déplace pas tout seul. C’est l’homme qui le véhicule. La meilleure précaution contre le coronavirus consiste à rester à la maison, surtout pour les personnes à risque. Les gestes barrières sont toujours à respecter. Les mains doivent être lavées avec soin et de façon régulière avec du savon. Il faut toujours garder une distance de sécurité d’au moins 1,5 mètre quel que soit l’endroit où l’on se trouve. Le port de masque est obligatoire dans les transports publics. Lors d’un repas en famille ou entre amis, boire dans le même verre ou servir la nourriture avec les mêmes couverts est fortement déconseillé. Les heures de pointe et les endroits très fréquentés sont à éviter. Le rassemblement de foule est en effet un facteur de risque de décès, surtout pour les personnes vulnérables.