Index
- Reconnaître et comprendre les signes moteurs de la maladie de Parkinson
- Les trois symptômes moteurs les plus caractéristiques de la maladie de Parkinson
- La raideur des mouvements
- Le tremblement
- La lenteur des mouvements
- Les autres troubles de la motricité
- Les trois symptômes moteurs les plus caractéristiques de la maladie de Parkinson
Reconnaître et comprendre les signes moteurs de la maladie de Parkinson
La maladie Parkinson est une maladie assez fréquentes chez les seniors. Tout comme la maladie d’Alzheimer, il s’agit d’une maladie neurodégénérative. A ce titre, elle est provoquée par la destruction des neurones dopaminergiques. Comme cette destruction se fait de manière progressive, la maladie prend aussi du temps pour s’installer. Malheureusement, les premiers symptômes ne surviennent que lorsqu’une bonne partie des neurones à dopamine est détruite. Par ailleurs, aucun traitement curatif n’existe actuellement pour cette pathologie. Les médicaments pris permettent tout simplement de soulager les symptômes. Cette pathologie neurodégénérative se démarque par des symptômes moteurs très caractéristiques. Dans ce qui suit, le point sera fait sur les manifestations motrices de cette maladie.
Les trois symptômes moteurs les plus caractéristiques de la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est plus fréquente à partir de 65 ans. Elle touche aussi bien les femmes que les hommes. Les lésions à l’origine de cette maladie concernent surtout les neurones à dopamines de la substance noire du cerveau. Les neurones en question ont pour rôle de produire de la dopamine. Cette substance est un neurotransmetteur du système nerveux. Elle œuvre surtout dans le contrôle des mouvements. D’où l’apparition des signes moteurs de la maladie de Parkinson.
La raideur des mouvements
La rigidité des mouvements est un signe fréquent en cas de maladie de Parkinson. Elle résulte d’une importante tension au niveau des muscles. Celle-ci peut provoquer des crampes et des douleurs au niveau des tendons. Ce symptôme est aussi connu comme étant l’hypertonie. Ses effets se ressentent et s’observent lorsque le patient est au repos. Sa posture est, effectivement, très crispée et voûtée en avant. Il a également la tête baissée. Tous les muscles du corps sont concernés par cette rigidité. Toutefois, ce sont ceux qui sont situés le long de la colonne vertébrale qui sont les plus touchés. Quoi qu’il en soit, les pieds et les mains peuvent aussi être atteints de cette raideur. Il convient de rappeler que cette rigidité est très sensible à l’état émotionnel du patient. Ainsi, lorsque ce dernier est stressé, la raideur des mouvements s’amplifie.
Soulager la raideur liée à la maladie de Parkinson nécessite les savoir-faire d’un kinésithérapeute. Aussi, une consultation auprès d’un neurologue permet aussi de trouver des solutions permettant de soulager les atteintes musculaires.
Le tremblement
Il s’agit du signe moteur le plus connu de la maladie de Parkinson. Le tremblement en question ne survient que durant le repos. Cela signifie que lorsque le membre concerné n’est pas impliqué dans un mouvement, il se met à trembler. La majorité du temps, ce symptôme ne touche qu’un seul côté de l’organisme. Il débute généralement par les membres supérieurs comme le poignet et la main. Des traitements spécifiques permettent de corriger ce type de symptôme. Cependant, les tremblements peuvent refaire surface lorsque le patient est submergé par l’émotion. Il convient ici de noter que même si les tremblements sont les signes les plus connus du grand public, tous les malades de Parkinson peuvent ne pas en être atteints. D’après les statistiques seuls 64 % des patients souffrent de ce symptôme moteur.
La lenteur des mouvements
Appelée aussi akinésie, la lenteur des mouvements est un des signes moteurs les plus fréquents de cette maladie. Le patient fait face à une difficulté à initier certains mouvements complexes. Tel est le cas pour les mouvements nécessitant une coordination de divers membres. La personne malade ressent alors de l’engourdissement, un blocage et de la fatigue par rapport à l’incapacité à effectuer certains gestes. Cette lenteur des mouvements est liée à d’autres symptômes très typiques de la maladie de Parkinson. Tel est le cas de la perte du ballant d’un bras et la micrographie. La première correspond à l’incapacité de balancer son bras de manière automatique durant la marche. Pour ce qui est de la micrographie, elle correspond à une écriture qui rapetisse considérablement.
Les autres troubles de la motricité
A part les trois grands signes moteurs de la maladie de Parkinson cités précédemment, d’autres troubles de la motricité sont également spécifique de cette maladie neurodégénérative. Ci-après plus d’information à leur propos.
- Les troubles de l’équilibre – la perte d’équilibre est un signe moteur qui se rencontre souvent chez le patient atteint de la maladie de Parkinson. Elle entraîne souvent la chute de ce dernier. Souvent, ces chutes sont relatives à une difficulté de contrôler sa posture. Une kinésithérapie peut aider le patient à les éviter.
- Les problèmes de déglutition – plus de 50 % des malades ont des troubles de la déglutition. Cette difficulté pour avaler concerne surtout les patients qui ont atteint le stade avancé de la maladie. Cela est provoqué par le ralentissement de tous les mouvements automatiques. A ce stade, il faut aider le patient en coupant finement ses aliments. Quoi qu’il en soit, une rééducation orthophonique peut aider le patient à favoriser la fermeture du larynx et à atténuer les troubles de déglutition.
- Le piétinement – appelé aussi freezing, le piétinement est un signe moteur caractérisant la maladie de Parkinson. Il correspond à une jambe traînante qui s’alterne avec des périodes de piétinement et des phases d’accélération assez brutale de la marche.