CERVEAU

Quels sont les symptômes psychotiques de l'Alzheimer ?

Lorsque le temps passe et que la vieillesse est effective, le corps subit divers changements et certaines détériorations surviennent. Ces changements font partie du processus naturel de vieillissement. Mais dans certains cas, les personnes âgées font face à des troubles neurodégénératifs qui accélèrent ces changements tout en faisant perdre au senior son entière autonomie. C’est ce qui se passe durant la maladie d’Alzheimer. Les personnes âgées atteintes de cette maladie sont sujet à des déficiences et des troubles qui touchent à la fois leur comportement et leur capacité cognitive. Dans cet article, il sera question de faire le point sur les symptômes psychotiques de l’Alzheimer. Chacun des troubles de comportement liés à cette maladie sera abordé dans les prochains paragraphes.  

Les déficits cognitifs et les troubles comportementaux dus à l’Alzheimer

Avant de se pencher sur les troubles psychiques engendrés par cette pathologie, il convient de faire le point sur les atteintes cognitives de l’Alzheimer. Ses effets sur le comportement du patient seront également abordés dans ce qui suit.

Les déficits cognitifs

L’Alzheimer, en tant que maladie neurodégénérative est causée par la détérioration et la disparition des neurones. Ce qui affecte certaines parties du cerveau en charge de contrôler la mémoire et le langage. Les principaux signes caractérisant cette atteinte sont :

Les troubles comportementaux

L’Alzheimer est aussi à l’origine de divers troubles comportementaux. Généralement, les personnes qui souffrent de cette maladie s’opposent à tout ce qu’on leur propose. Que ce soit pour s’alimenter, se doucher, respecter les règles sociales ou tout simplement coopérer. A part l’opposition, elles deviennent aussi agressives, que ce soit verbalement ou physiquement. Le patient peut également être sujet à des déambulations, un trouble du sommeil, à de l’errance et à des comportements inadaptés et sans retenue. Notons que le patient atteint d’Alzheimer subit une errance à la fois temporelle et spatiale.

Les troubles psychotiques liés à l’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est également responsable de certains troubles psychotiques qui se manifestent de plus en plus au fur et à mesure que la maladie se développe. Même si ces atteintes sont d’ordres psychiques, elles peuvent avoir des répercussions sur le comportement du patient. Les plus fréquentes d’entre elles sont citées ci-après.

L’apathie

Ce trouble psychique est très fréquent chez les malades d’Alzheimer. L’apathie correspond à une absence totale d’envie de faire quoi que ce soit. Le patient manque de motivation et ce manque se répercute sur son quotidien. En effet, il peut ne plus vouloir se nourrir ou se laver. Souvent, l’apathie s’accompagne d’un état dépressif.

L’anxiété

Ce trouble psychotique est généralement présent en début de maladie. A ce stade l’anxiété est surtout relative à la peur de perdre son autonomie et à l’incurabilité de la maladie d’Alzheimer. Au stade avancé de la maladie, les troubles anxieux sont liés à la peur d’être abandonné ou d’être placé dans des établissements spécialisés par ses proches.

La dépression

La dépression lors de la maladie d’Alzheimer est aussi très fréquente. Le comportement dépressif du patient est souvent lié avec sa conscience par rapport à la perte d’autonomie. La majorité du cas, cet état dépressif se manifeste par l’apathie, le manque de motivation et les troubles du comportement alimentaire. Le patient peut même ne plus avoir une excellente estime de soi.

L’agitation

Lorsque la maladie est à un stade avancé ou modéré, le patient a tendance à s’agiter. L’agitation est ainsi un des symptômes psychotiques de l’Alzheimer les plus fréquents. Elle est parfois relative à l’angoisse ressentie par le malade. Le changement d’environnement et le changement de mode de vie peuvent aussi provoquer l’agitation chez le patient atteint de ce trouble neurodégénératif. En fonction de la personne malade, cette agitation peut se manifester soit par de la déambulation, soit par le déplacement continuel d’objets. Il peut même arriver que le patient fugue.

L’agressivité

Lors de la maladie d’Alzheimer, l’anxiété et la dépression peuvent être à l’origine de l’agressivité. Et quand la maladie est à un stade avancé, la désorientation peut rendre le patient agressif. La majorité du temps, cette agressivité est verbale. Mais lorsque la personne malade n’arrive plus à communiquer et à articuler ses pensées, elle peut donner des coups ou griffer son entourage.

Le fait d’avoir des idées délirantes

Souvent, lorsque le trouble est à un stade bien avancé, le patient peut délirer. Les idées délirantes qu’elle a ne reflètent jamais la réalité. Le plus souvent, la personne malade pense que ses proches veulent lui faire du mal ou qu’ils veulent la faire interner dans une institution spécialisée sans son consentement. Dans certains cas, le patient peut même être sujet à des hallucinations.

Vous l’aurez compris, les troubles du comportement et les atteintes mentales en cas d’Alzheimer sont nombreux. Ils varient tout simplement d’un patient à un autre. Aussi, au fur et à mesure que la maladie évolue, les symptômes psychotiques s’amplifient.