Index
- Les troubles psychologiques relatifs à la maladie de Parkinson
- Rappel sur les causes et les symptômes de la maladie de Parkinson
- Les facteurs de risques de la maladie de Parkinson
- Les symptômes psychologiques de la maladie
- L’anxiété
- L’hyperémotivité accompagnée de stress
- L’apathie
- La dépression
Les troubles psychologiques relatifs à la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une pathologie faisant partie des troubles qualifiés de neurodégénératifs. Elle concerne aussi exclusivement les personnes âgées et a tendance à s’amplifier avec l’âge. Malheureusement, aucun traitement ne permet de stopper l’évolution de cette maladie irréversible. Aussi, elle se démarque par ses symptômes qui sont à la fois moteurs et non-moteurs. Et ces derniers incluent des atteintes psychologiques qui peuvent handicaper les seniors et les déconnecter complètement de la réalité. Découvrez en un peu plus à propos des troubles psychologiques liés à la maladie de Parkinson dans les paragraphes qui suivent.
Rappel sur les causes et les symptômes de la maladie de Parkinson
Avec l’âge, les maladies neurodégénératives se font de plus en plus nombreuses. Parmi les plus fréquentes, on retrouve la maladie de Parkinson. Il s’agit d’une maladie provoquée par la détérioration et la disparition progressive de certains neurones. Les cellules en question jouent un rôle important dans le contrôle, la fluidité et la précision des mouvements. Lorsque ces cellules viennent à disparaître, le patient ressent des difficultés à exécuter des mouvements très simples.
Parmi les symptômes les plus caractéristiques de la maladie de Parkinson, vous avez :
- Des tremblements qui ne sont observés que durant le repos
- La lenteur des mouvements
- La raideur des muscles
Les autres symptômes de la maladie de Parkinson varient d’une personne à une autre. Ainsi, les patients peuvent être sujets à des troubles de l’équilibre, à des troubles du sommeil, à de la constipation ou encore à un besoin d’uriner qui se fait de plus en plus fréquent. Par ailleurs, les atteintes psychologiques sont également inhérentes à la pathologie. En effet, il n’est pas rare de constater que les périodes dépressives caractérisent les premiers signes de la maladie.
Les facteurs de risques de la maladie de Parkinson
La destruction des neurones impliqués dans le contrôle et l’exécution des mouvements peut être liée à certains facteurs. Outre l’âge, certains paramètres peuvent accentuer cette destruction. Il s’agit surtout de :
- L’environnement – l’exposition à certains polluants et des métaux lourds est suspectée par les scientifiques comme favorisant la survenue de la maladie de Parkinson.
- L’hérédité – les scientifiques ont pu mettre en avant l’existence de prédisposition héréditaire lorsqu’il s’agit de la maladie de Parkinson. Cette situation est courante pour les formes de la maladie qui sont plus précoces.
- L’exposition aux herbicides – il s’agit aussi d’un facteur favorisant le développement de cette pathologie neurodégénérative, notamment chez les personnes ayant une prédisposition génétique à la maladie. Les agriculteurs sont particulièrement concernés par ce type d’exposition. Et dans leur cas, la maladie de Parkinson est qualifiée de maladie professionnelle.
Les symptômes psychologiques de la maladie
Même si les symptômes physiques moteurs sont ceux qui caractérisent le plus cette maladie neurodégénérative, il faut souligner que les patients souffrent aussi de troubles psychologiques. Ces derniers peuvent rendre leur vie difficile et mettre à mal la patience de leur entourage. D’autant plus que les symptômes psychologiques parkinsoniens peuvent se manifester dès le début de la maladie. Toutefois, à ce moment, ils sont tout simplement attribués à la vieillesse du patient. Découvrez dans ce qui suit toutes les manifestations psychologiques du Parkinson.
L’anxiété
50 % des personnes atteintes de la maladie de Parkinson souffrent d’anxiété. Celle-ci est aussi accentuée par la solitude, le fait d’être dans un endroit bondé ou au milieu de la foule. Afin d’aider le patient à combattre cette anxiété, vous pouvez lui suggérer la pratique de yoga ou d’autres activités relaxantes.
L’hyperémotivité accompagnée de stress
Cette pathologie démentielle est réputée pour amplifier le stress et les émotions. Ces derniers, à leurs tours, agissent en renforçant les symptômes moteurs de la maladie. La personne atteinte de la maladie de Parkinson peut facilement se laisser emporter par ses émotions et devenir très émotive et sensible. Cette émotivité exacerbée peut aussi être provoquée par les traitements médicamenteux du patient. Quoi qu’il en soit, afin d’apaiser le patient et de soulager son stress, il faut l’aider à se détendre et à ne pas être sujet à la moindre contrariété.
L’apathie
Il s’agit de cet état durant lequel, le patient présente certains symptômes comme :
- La perte d’intérêt
- La perte d’énergie
- Une fatigue persistante
- Le retrait social
- Le ralentissement psychomoteur
L’apathie se caractérise également par le manque d’initiative, quelle que soit l’activité pratiquée par la personne malade. Aussi, elle se manifeste par l’indifférence totale par rapport à tous les événements qui surviennent. Lorsqu’une personne souffre d’apathie, on constate généralement que ses réponses émotionnelles sont les mêmes en toutes circonstances. Cependant, il peut arriver que la personne apathique accepte de réaliser l’activité. Mais, encore une fois, elle la réalisera en toute indifférence.
La dépression
Même s’il semble difficile de distinguer l’apathie et la dépression, il s’agit de deux troubles très distincts. Chez le malade de Parkinson, les deux états psychologiques peuvent parfaitement survenir. La dépression durant la maladie de Parkinson présente tous les symptômes de l’apathie cités un peu plus haut. La seule différence est que lorsqu’il est en dépression, le patient ressent de la tristesse. Généralement, cette dépression survient dès l’annonce du diagnostic.
Afin de soulager les symptômes psychologiques du Parkinson, il est important de ne pas laisser le patient s’isoler. Le maintien du lien social est à prioriser.