L’hypertension contribue-t-elle à de nouvelles maladies cardiovasculaires.

Does hypertension contribute to new cardiovascular diseases? Does hypertension contribute to new cardiovascular diseases?

Index

  • L’hypertension, un risque de développement d’autres maladies cardiovasculaires
    1. Les différents signes évoquant une suspicion d’hypertension artérielle 
    2. L’AVC, une maladie cardiovasculaire due à une hypertension artérielle
    3. Une bonne hygiène de vie pour contrôler l’hypertension artérielle
    4. Diminuer le risque cardiovasculaire en supprimant le tabac
    5. Des traitements non-médicamenteux pour traiter l’hypertension artérielle

L’hypertension, un risque de développement d’autres maladies cardiovasculaires

L’hypertension artérielle s’apparente à  une tension artérielle trop élevée. Elle s’obtient par la mesure au repos des deux pressions exercées par le sang sur la paroi des artères. L’unité de mesure est le cmHg ou centimètre de mercure.  Elle s’exprime ainsi à travers deux chiffres.

Le premier reflète la pression systolique que le cœur exerce sur la paroi des artères à sa contraction. Ce premier nombre est toujours élevé. Le second se rapporte à la pression diastolique quand le cœur se relâche. Il est toujours plus faible. Il y a hypertension artérielle quand les deux chiffres sont en permanence au-dessus de 14/9. La tension artérielle normale est de 12/8cmHg.

Les différents signes évoquant une suspicion d’hypertension artérielle 

Le médecin peut suspecter une hypertension artérielle quand le patient se plaint de maux de tête derrière la tête ou sur le sommet du crâne à son réveil. Le malade peut aussi ressentir :

  • de la fatigue
  • des étourdissements
  • des crampes musculaires
  • des saignements de nez
  • Des bourdonnements d’oreilles
  • Des palpitations
  • Une envie fréquente d’uriner
  • Une gêne respiratoire
  • Un engourdissement dans les pieds ou dans les mains
  • Des troubles de la vue

La découverte de cette pathologie intervient souvent lors d’une visite de routine chez le praticien. A la longue, l’hypertension artérielle peut détériorer les parois des artères. En affectant le système cardiovasculaire, il peut susciter d’autres maladies cardiovasculaires.

Les effets d’une hypertension artérielle permanente sur les organes

Quand l’hypertension artérielle n’est pas traitée, elle affecte différents organes du corps. Les dégâts sont parfois irréversibles.  Ainsi, le patient peut souffrir de :

  • une insuffisance cardiaque : Quand la pression du sang sur les artères est très forte, le cœur doit travailler dur. On a une hypertrophie des cellules du cœur entraînant une insuffisance ventriculaire gauche.
  • des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques ou ischémiques : Ils sont dus à la rupture de la paroi des artères, laquelle endommage le cerveau.
  • une altération de la rétine de l’œil : due à une altération des minuscules vaisseaux de la rétine.
  • une artériosclérose ou rigidité des vaisseaux suite à leur détérioration. Des plaques lipidiques se forment sur la paroi des artères.

L’AVC, une maladie cardiovasculaire due à une hypertension artérielle

L’hypertension développe l’AVC, une maladie cardiovasculaire. L’AVC ou accident vasculaire cérébral est dû à un caillot de sang qui bouche un vaisseau sanguin dans le cerveau. Il peut aussi être causé par la rupture d’un vaisseau sanguin toujours à l’intérieur du cerveau. C’est une maladie cardiovasculaire

Différents symptômes permettent de l’identifier. Le patient peut ressentir des troubles visuels où  la moitié d’un champ visuel manque. Un côté du corps peut être paralysé : la moitié du visage, une jambe ou un bras ou tout un côté du corps. L’engourdissement du visage ou d’un membre du corps constitue également un signe. Des troubles de l’équilibre, des maux de tête violents ou des troubles du langage peuvent survenir avant un AVC.

Une bonne hygiène de vie pour contrôler l’hypertension artérielle

La relaxation et les sports d’endurance sont conseillés à savoir la bicyclette, la natation et la marche. Tout ce qui est efforts physiques brutaux est à bannir pour éviter l’hypertension artérielle. Il en est de même pour les contrariétés et les soucis. Le repos absolu est indispensable quand la TA est très élevée. Une exposition prolongée au soleil est interdite si le corps n’est pas protégé. Les altitudes dans les 1500 à 2000 mètres sont fortement déconseillées. Sinon, il est primordial de se conformer à un régime alimentaire avec limitation des apports en sel. Pour ce faire, il faut éviter les aliments trop salés, les conserves industrielles, la margarine et certaines eaux minérales. Certains médicaments tels que les comprimés effervescents, les sirops ou les pastilles contre la toux contiennent du sel.

Diminuer le risque cardiovasculaire en supprimant le tabac

La cigarette est le premier facteur à risque des maladies cardiovasculaires. Le risque d’infarctus du myocarde ou crise cardiaque est réduit de moitié après une année sans tabac. La menace de faire un AVC est la même que pour celle d’un non-fumeur. Sinon, arrêter de fumer contribue à diminuer le risque de cancer du poumon. Plus on arrête tôt, plus les risques sont moindres. L’espérance de vie d’un individu augmente de 7 ans s’il arrête la cigarette à 40 ans. Les hormones font que jusqu’à la ménopause, la femme bénéficient d’une protection innée contre le risque de maladies cardiovasculaires. Mais si elle fume, cette protection n’existe plus.

Des traitements non-médicamenteux pour traiter l’hypertension artérielle

Des recherches sont en cours pour en venir à bout de l’hypertension artérielle par le biais de traitements dits interventionnels.  Les chercheurs exploitent différentes voies pour ce faire :

  • La dénervation rénale : Elle consiste en un sectionnement ou destruction par sélection des nerfs autour des artères irriguant les reins. Ces nerfs interviennent dans la physiopathologie de l’hypertension.
  • L’implantation d’électrodes au niveau du sinus carotidien : c’est une technologie en cours est introduit via une implantation sous-cutanée au niveau du thorax. On observe une diminution de la TA quand le stimulateur émet des impulsions.