Index
- Risque cardiovasculaire et aliments transformés : quelles relations ?
- Risque cardiovasculaire, ce qu’il faut retenir
- Quels sont les principaux facteurs de risque cardiovasculaire ?
- Qu’entend-on par aliments transformés et ultra-transformés ?
- Comment les aliments transformés influencent-ils la santé cardiovasculaire ?
- Risque cardiovasculaire, ce qu’il faut retenir
Risque cardiovasculaire et aliments transformés : quelles relations ?
L’alimentation est déterminante pour la santé. Ce que vous mangez vous permet d’être plus résilient face aux troubles de la santé, renforcer votre système immunitaire et vous revitalise. Cependant, votre alimentation peut aussi impacter de manière négative sur votre état de santé si vous ne faites pas attention. Effectivement, seule une alimentation équilibrée et variée permet de garder la santé. Mais avec le mode de vie actuel, presque personne ne trouve plus le temps de manger correctement. Les établissements proposant de la malbouffe pullulent, les aliments transformés sont facilement accessibles et les pathologies relatives à l’alimentation gagnent du terrain. Vous trouverez ainsi, dans ce qui suit, les relations existant entre risque cardiovasculaire et aliments transformés.
Risque cardiovasculaire, ce qu’il faut retenir
Le risque cardiovasculaire correspond à la probabilité qu’une personne a de développer un trouble cardiovasculaire. Comprenez donc par-là que cette probabilité varie d’une personne à une autre. Effectivement, elle se rapporte à l’existence ou nom de facteurs favorisant la survenue d’une atteinte cardiovasculaire.
Notons que la notion de maladies cardiovasculaires rassemble toutes les pathologies et les troubles concernant la santé du cœur et celle des artères. Généralement, ils font suite à un dépôt de graisses au niveau des parois des artères. Les dépôts en question, en s’accumulant, vont former des plaques que l’on appelle plaques d’athérome. Au fil du temps, ces plaques vont entraver la circulation du sang destiné aux organes et affecter la santé des organes vitaux comme le cerveau ou les reins.
Quels sont les principaux facteurs de risque cardiovasculaire ?
En ce qui concerne les facteurs de risque cardiovasculaire, ils peuvent être classés en deux grandes catégories :
- Les facteurs qui ne peuvent pas être changés : il s’agit surtout du sexe et de l’âge de chacun. Les antécédents familiaux en termes cardiovasculaires font également partie de ce type de facteur.
- Les facteurs qui peuvent être changés : cette catégorie regroupe tous les paramètres sur lesquels on peut agir pour réduire le risque cardiovasculaire. Il s’agit entre autres du tabagisme, certaines maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle, le cholestérol, le surpoids ou l’obésité et la sédentarité. Le stress est également un facteur de risque à ne pas négliger, car il peut engendrer d’innombrables problèmes de santé. Enfin, l’habitude alimentaire figure parmi les facteurs de risque sur lesquels vous pouvez parfaitement agir.
Qu’entend-on par aliments transformés et ultra-transformés ?
En parlant de mauvaises habitudes alimentaires, la consommation d’aliments transformés et ultra-transformés arrive en tête de liste. S’ajoute à cela l’abus de sucrerie et d’aliments contenant trop de mauvaise graisse. Lorsqu’il s’agit de risque cardiovasculaires et de pathologies touchant le cœur et les artères, l’alimentation est souvent pointée du doigt. Toutefois, même s’il est bien connu que les aliments transformés sont mauvais pour la santé, la définition de ce type d’aliment reste encore très floue.
Il faut reconnaître que la notion est assez complexe à comprendre. D’autant plus que la loi autorise d’innombrables procédés de transformation et l’usage de certains additifs. Sachez alors que le terme « aliments ultra-transformés » regroupe tous les aliments qui ont subits des transformations industrielles tout en contenant divers additifs. Ainsi, les sodas sucrés, les boissons contenant de l’édulcorant, les barres chocolatées, les confiseries, les steaks végétaux, les soupes en poudre, les produits avec d’autres conservateurs à part le sel ou encore les plats déjà prêts à être réchauffer font partie de cette catégorie. Il en est de même pour les chips, les snacks et les charcuteries.
Les chercheurs ont pu, par ailleurs, identifier quelques caractéristiques communes à ces aliments ultra-transformés. En effet, ils sont tous très riches en sel, en sucre, en graisses saturées et ne contiennent que peu ou pas de fibres et de vitamines. A cela s’ajoutent aussi certains produits pouvant provenir des emballages, notamment de ceux qui sont en plastique. Dans certaines études scientifiques, la viande à laquelle on a ajouté des ingrédients culinaires comme le sucre, le sel, les épices ou les matières grasses animales est aussi considérée comme un aliment transformé. Tel est aussi le cas des soupes en brique qui sont déjà préparées.
Comment les aliments transformés influencent-ils la santé cardiovasculaire ?
Les interactions entre les aliments transformés et la santé cardiovasculaire, ainsi que la santé en général ont fait l’objet de diverses études. Deux études de 2019, l’une de l’Inserm et l’autre faite par des chercheurs espagnoles ont permis de savoir que les plats ultra-transformés ou industriels favorisent l’accroissement des risque cardiovasculaires. La première étude a porté sur pas moins de 100 000 participants tandis que la seconde a été faite sur 19 899 personnes. L’étude française, a permis de mettre en avant que la relation entre aliments transformés et risques cardiovasculaires était encore plus significative lorsque l’on considère d’autres paramètres et facteurs de risque comme le tabagisme ou la sédentarité. La même étude française publiée au mois de mai 2019 a aussi permis d’observer un accroissement de 12 % du risque de troubles cardiovasculaires lorsque la part d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire des participants à l’étude augmentait de 10 %. Cette augmentation est de 11 % pour les maladies cérébro-vasculaires et de 13 % en ce qui concerne les maladies coronariennes.
Même si des résultats significatifs ont pu être mis en avant, ils ne suffisent pas à affirmer que la consommation d’aliments transformés est la seule cause de l’augmentation des risques cardiovasculaires.