Est-il possible de prévenir la maladie de Parkinson ?

Is it possible to prevent Parkinson's disease? Is it possible to prevent Parkinson's disease?

Index

  • Peut-on prévenir la maladie de Parkinson ?
    1. Comprendre la maladie de Parkinson
      1. Définition et causes
      2. Symptômes
    2. Qui sont les personnes à risque ?
    3. Que faire pour prévenir la maladie de Parkinson ?
      1. L’alimentation
      2. Les habitudes de vie

Peut-on prévenir la maladie de Parkinson ?

Même si le vieillissement est un processus naturel par lequel tout le monde doit passer, il existe des détériorations affectant certaines fonctions qui ne sont pas naturelles. Celles-ci sont généralement des maladies neurodégénératives. Cela signifie qu’elles trouvent leur origine dans la détérioration et la mort de certains neurones. Parmi ce type de maladie, la maladie de Parkinson est l’une des plus fréquentes. Irréversible, cette dernière peut avoir de graves conséquences sur la santé et la vie du patient en général. Une question alors se pose par rapport à la possibilité de prévenir la maladie de Parkinson. Vous trouverez de quoi y répondre dans les paragraphes suivants.

Comprendre la maladie de Parkinson

Pour pouvoir répondre à la question relative à la prévention de la maladie de Parkinson, il importe de faire le point sur ce qu’est exactement cette maladie. Cela vous permettra également de mieux comprendre cette maladie pour mieux la prévenir. Notons en effet qu’il n’existe actuellement aucun traitement permettant de le soigner complètement.

Définition et causes

La maladie de Parkinson est une pathologie qui touche le système nerveux responsable des mouvements. Concrètement, elle se réfère à une détérioration progressive de certains neurones situés dans la zone du cerveau prenant en charge le contrôle des mouvements. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle est classée parmi les maladies dégénératives. En tant que maladie liée à l’âge, la maladie de Parkinson survient généralement à partir de 50 ans.

Les causes les plus citées par les scientifiques comme étant à l’origine de cette mort lente des neurones sont la présence de corps de Lewy, une exposition trop importante à des polluants chimiques comme les pesticides. Il y a également la prise de drogue comme la MPTP ou encore l’hérédité et l’intoxication au manganèse ou monoxyde de carbone.

Symptômes

Puisque le vieillissement apporte avec lui tout un lot de problèmes de santé, les symptômes de la maladie de Parkinson peuvent être confondus avec ces derniers. Toutefois, au fur et à mesure que la maladie se développe, certains signes très caractéristiques permettent de la reconnaître. Il faut cependant souligner que les premiers symptômes de la maladie ne surviennent que lorsque plus de 60 % des neurones responsables du mouvement sont détruits.

Les symptômes de la maladie de Parkinson varient d’une personne à une autre, mais aussi selon la progression et la gravité de la maladie. Les plus fréquents d’entre eux sont les suivants :

  • Les troubles cognitifs
  • La difficulté à penser de manière cohérente et ordonnée
  • Les troubles de l’humeur qui peut faire sombrer le patient dans la dépression
  • Les tremblements au repos
  • La raideur au niveau des membres (bradykinésie), affectant les mouvements
  • La démarche parkinsonienne caractérisée par de très petits pas
  • Les troubles de déglutition
  • Les troubles du sommeil
  • L’incontinence urinaire
  • La constipation
  • Les troubles de l’odorat conduisant à confondre certaines odeurs

Qui sont les personnes à risque ?

Certaines personnes sont plus susceptibles de souffrir de cette pathologie démentielle que les autres. On les appelle les « personnes à risque », et il s’agit généralement des seniors ayant plus de 55 ans. Aussi, les hommes sont plus touchés que les femmes par la maladie de Parkinson. Par ailleurs, une exposition prolongée ou trop importante aux substances chimiques est aussi mis en cause par rapport à l’augmentation du risque de développer la maladie de Parkinson.

Que faire pour prévenir la maladie de Parkinson ?

Traiter la maladie de Parkinson est encore actuellement impossible. Les prises en charge qui existent consistent à soulager ses symptômes et à ralentir la destruction totale des neurones. Il existe toutefois certaines précautions à prendre pour prévenir la maladie de Parkinson. Celles-ci concernent à la fois l’alimentation et les habitudes à avoir au quotidien.

L’alimentation

Selon les recherches, il existe une alimentation préventive  pour cette pathologie démentielle. Celle-ci doit inclure les aliments suivants :

  • Les aliments à forte teneur en oméga-3 : la présence de DHA dans ce type d’aliment permet de mieux prévenir la maladie de Parkinson. Vous pouvez faire le plein d’oméga-3 en ajoutant des poissons gras comme la sardine, le hareng, le saumon ou encore le maquereau dans votre alimentation.
  • Le café : il a été prouvé par diverses études de grande envergure que la caféine jouerait un rôle neuroprotecteur contre les dégâts provoqués par la maladie de Parkinson. Toutefois, il ne faut pas en abuser. Deux tasses par jour seraient suffisantes.
  • Les poivrons : manger du poivron 2 à 4 fois par semaine suffirait à réduire le risque de développer cette pathologie.
  • Les aliments riches en vitamine B6 : ceux-ci réduiraient le risque de développer la maladie de Parkinson de 35 % à 50 %. Vous trouverez cette vitamine dans les abats.
  • Les végétaux riches en flavonoïdes : ces dernières sont des substances que les plantes synthétisent. Elles sont réputées pour être des antioxydants très efficaces. Les baies rouges sont particulièrement riches en cette substance.

Les habitudes de vie

Au quotidien, il faut aussi adopter certaines habitudes pour pouvoir réduire le risque de développer cette maladie neurodégénérative.

  • Réduire sa consommation de calcium. Effectivement, un excès de calcium au niveau du cerveau peut favoriser la survenue de cette maladie
  • Faire du sport afin de ralentir la dégénérescence des neurones
  • Boire beaucoup d’eau pour prévenir la constipation qui est un facteur de risque de la pathologie