Des recherches pour mieux traiter les malades de l’Alzheimer.

Research to better treat Alzheimer's patients Research to better treat Alzheimer's patients

Index

  • Un nouveau traitement pour traiter les malades de l'Alzheimer
    1. Les symptômes de la maladie d’Alzheimer
    2. Les différents stades d’évolution de la maladie d’Alzheimer
    3. Les différentes découvertes des chercheurs pour traiter les malades de l’Alzheimer
      1. Un test sanguin pour un diagnostic précoce de la maladie
      2. Un anticorps pour la réduction du déclin cognitif des malades
    4. Les médicaments sur le marché pour traiter le malade de l’Alzheimer
    5. Comment aider efficacement le malade de l’Alzheimer

Un nouveau traitement pour traiter les malades de l'Alzheimer

Maladie neurodégénérative, l’Alzheimer est incurable. Elle entraîne la destruction de la mémoire et d’autres fonctions mentales importantes.  En ce sens, traiter les malades de l’Alzheimer n’est pas toujours facile. S’occuper d’eux aussi s’avère une tâche pénible. Généralement, les symptômes font leur apparition après 65 ans. Les cas de démence sont de l’ordre de 65% chez les personnes âgées.  Les problèmes de santé se rapportent à une diminution irrévocable des facultés mentales du patient. Ce sont toutes les raisons pour lesquelles les chercheurs s’évertuent à chercher les solutions pour leur venir en aide.

Les symptômes de la maladie d’Alzheimer

Ils sont surtout cognitifs et comportementaux. Mais d’autres signes peuvent aussi apparaître, se rapportant à l’humeur, aux mouvements musculaires, à l’élocution et la perte d’appétit. Le patient n’arrive plus à réfléchir et à comprendre correctement les choses. Il ne peut pas se concentrer, mais surtout, il n’arrive plus à créer des souvenirs. Il ne se rappelle donc que du passé éloigné. Du point de vue comportement, il devient agressif, irritable, fébrile, agité. Les égarements sont fréquents. Dès fois, les objets familiers ne sont plus à leur place habituelle et on les retrouve à des endroits incongrus. Les oublis répétés dans des contextes précis : la date du jour, les visites aux enfants, un endroit familier. C’est surtout parce que la maladie impacte sur la vie quotidienne qu’il faut traiter les malades de l’Alzheimer.

Les différents stades d’évolution de la maladie d’Alzheimer

Les symptômes de la maladie d’Alzheimer vont en s’aggravant et évoluent en 7 stades différents. Au stade 1, aucune déficience n’est constatée. Toutes les fonctions sont normales. Au stade 2, la défaillance est très légère. Quelques oublis se font ressentir. Au stade 3, c’est le stade précoce de la maladie. Une légère défaillance cognitive est constatée. La personne n’arrive pas à trouver le bon mot, à se souvenir du nom de quelqu’un rencontré depuis peu. Elle a tendance à oublier une information qu’elle vient de lire. Au stade 4, la défaillance cognitive est modérée. Les signes se rapportent à différents domaines.

  • Saute d’humeur
  • impossible résolution des calculs mentaux, surtout le décompte de 7 en 7 à partir de 100
  • difficultés de plus en plus évidentes à l’exécution des tâches quotidiennes compliquées
  • oubli d’événements récents
  • oubli du passé

Au stade 5, la défaillance cognitive est légèrement sévère avec l’apparition des troubles du raisonnement et de la mémoire. On constate une désorientation, une incapacité à se souvenir d’un numéro important, la nécessité d’une aide pour le choix des vêtements.  Au stade 6, la défaillance est sévère. Une aggravation des troubles de la mémoire est constatée. C’est à partir de là que la nécessité de traiter  les malades de l’Alzheimer se ressent. Au stade 7, la défaillance cognitive est très sévère. La personne se retrouve dans l’incapacité d’interagir avec les autres. Contrôler ses gestes ou tenir une conversation lui est quasiment impossible.

Les différentes découvertes des chercheurs pour traiter les malades de l’Alzheimer

Les malades de l’Alzheimer et leurs proches se retrouvent désemparés, surtout à un niveau avancé de la maladie. Aussi, de nombreuses équipes dans le domaine médical se relaient dans les recherches pour traiter les malades de l’Alzheimer.

Un test sanguin pour un diagnostic précoce de la maladie

Les recherches d’une équipe scientifique américaine ont permis le développement d’un test sanguin pour une détection précoce de la maladie. L’on peut repérer la maladie 20 ans à l’avance en mesurant la présence de la protéine bêta-amyloïde dans le sang.

Un anticorps pour la réduction du déclin cognitif des malades

Le laboratoire Biogen a développé un anticorps pour traiter les malades de l’Alzheimer. Anticorps monoclonal, l’aducanumab vise le dépôt de plaques amyloïdes. C’est l’une des deux formes de lésion dans le cerveau du malade en cas d’Alzheimer. Après test, le niveau cérébral du malade s’est amélioré et son déclin cognitif s’est nettement amoindri.

Les médicaments sur le marché pour traiter le malade de l’Alzheimer

Ralentir l’évolution de la maladie dans le cerveau est impossible tout comme aucun traitement ne peut guérir l’Alzheimer.  Toutefois, quatre médicaments sont aujourd’hui mis en vente pour traiter le malade de l’Alzheimer. Ils vont surtout agir sur les symptômes cognitifs en tant qu’inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, l’enzyme qui détériore l’acétylcholine. Ce sont :

  • le Donépézil (Aricept)
  • la Rivastigmine (Exelon)
  • la Galantamine (Reminyl)
  • la Mémantine (Exiba)

L’acétylcholine est un neurotransmetteur qui assure le bon fonctionnement des neurones. Le traitement va notamment empêcher sa détérioration. L’effet obtenu est ainsi purement symptomatique.

Comment aider efficacement le malade de l’Alzheimer

Compte tenu des divers troubles affectant le malade de l’Alzheimer, ce dernier aura besoin de quelqu’un pour l’aider. L’aidant devra veiller à améliorer le bien-être du patient à défaut de ne pouvoir traiter le malade de l’Alzheimer. Pour ce faire, il aura notamment à préserver son environnement. Ses actions devront viser la protection maximale du patient de tous les risques qu’il peut éventuellement encourir. Avec l’anxiété du malade due à la maladie, il aura également à le rassurer. Pour communiquer avec le souffrant, il devra parler calmement et lentement, combler ses besoins affectifs et l’aider à prendre ses repas.