Ce qu’il faut savoir sur les relations entre maladie d’Alzheimer et troubles alimentaires.

What you need to know about the relationship between Alzheimer's disease and eating disorders What you need to know about the relationship between Alzheimer's disease and eating disorders

Index

  • Maladie d'Alzheimer et troubles alimentaires, que faut-il faire ?
    1. L’amaigrissement un symptôme de la maladie d’Alzheimer
    2. Maladie d’Alzheimer et troubles alimentaires, quelle relation ?
    3. Les causes de la dénutrition chez le patient atteint d’Alzheimer
    4. Comment prévenir les problèmes de nutrition chez le patient ?

Maladie d'Alzheimer et troubles alimentaires, que faut-il faire ?

Lorsque le corps vieillit, certaines pathologies s’accentuent et d’autres font leur apparition. Généralement, les personnes âgées sont sujettes à des maladies liées à l’altération des neurones. Celles-ci sont souvent des maladies démentielles qui finissent par rendre le patient entièrement dépendant. Parmi ce type de maladie, la maladie d’Alzheimer est l’une des plus fréquentes. Elle est caractérisée par la perte progressive de la mémoire et du sens de l’orientation. Par ailleurs, les malades atteints d’Alzheimer souffrent aussi d’amaigrissement. Dans ce qui suit, il sera question de déterminer la relation qui existe entre maladie d’Alzheimer et troubles alimentaires.

L’amaigrissement un symptôme de la maladie d’Alzheimer

Généralement, lorsqu’on parle de maladie d’Alzheimer, on pense tout de suite à une personne qui perd la mémoire ainsi qu’à quelqu’un qui se perd dans le temps et dans l’espace. Mais à part ces symptômes cognitifs très caractéristiques de la pathologie, d’autres surviennent aussi durant le développement de la maladie. C’est le cas de la perte de poids. Les scientifiques ont, effectivement, pu démontrer l’existence d’une relation entre les troubles cognitifs et la dénutrition. C’est pourquoi, l’amaigrissement est aussi devenu un symptôme très caractéristique de cette pathologie démentielle.

C’est Aloïs Alzheimer lui-même qui a remarqué que le poids des patients diminue de manière progressive au fur et à mesure que la maladie n’évolue. Cette perte de poids, bien qu’elle soit tout à fait naturelle chez les personnes âgées, est significativement supérieure à celle des seniors ne souffrant d’aucun trouble cognitif. Des études ont même pu mettre en avant le fait que cette perte de poids survient bien avant que les premiers symptômes démentiels de la maladie d’Alzheimer ne surviennent. Et une fois que la maladie se déclare, presque la moitié des patients est atteint de cet amaigrissement notable.

Maladie d’Alzheimer et troubles alimentaires, quelle relation ?

La perte de poids liée à des troubles alimentaires durant la maladie d’Alzheimer est une situation très fréquente. Elle apparaît d’ailleurs très tôt et parfois avant même que le diagnostic ne soit posé. Pour rappel, il faut que vous sachiez qu’une perte de poids dépassant les 4 °% du poids initial est considérée comme pathologique et est considérée comme un risque potentiel de mortalité chez le patient atteint d’Alzheimer.

En fait, les troubles alimentaires observés durant la maladie d’Alzheimer ne seraient pas le résultat de l’accroissement des dépenses caloriques. En fait, les scientifiques soupçonnent une altération de la partie du cerveau responsable de la régulation de l’appétit. Par ailleurs, les troubles de la personnalité qui surviennent tout au long de la maladie peuvent aussi influencer la manière de se nourrir. Concrètement, il peut arriver que le patient pense avoir déjà mangé alors qu’il n’en est rien. Il arrive aussi parfois que le malade refuse tout simplement de manger et reste tout simplement assis à table sans rien toucher. S’ajoute à cela le fait que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer mangent très lentement et sont distraites très facilement.

Outre cela, il faut rappeler que cette pathologie neurodégénérative influence aussi le goût et l’odorat en les modifiant. Ce qui peut perturber le patient et provoque des troubles alimentaires. A termes, le patient peut être sujet à une dénutrition protéino-énergétique ou à une anorexie. Il devient alors très fragile et peut facilement être sujet aux infections. Le risque de chutes devient également très élevé suite à ses divers troubles alimentaires.

Les causes de la dénutrition chez le patient atteint d’Alzheimer

Plusieurs facteurs sont mis en cause lorsqu’il s’agit de l’origine de la dénutrition chez le malade d’Alzheimer. Mais pour les résumer, ci-après les 5 principales causes des troubles alimentaires relatifs à la maladie d’Alzheimer :

  • L’agnosie : elle correspond à la difficulté que le malade a de reconnaître les aliments et leur univers.
  • L’amnésie : cette perte de la mémoire conduit souvent le patient à penser qu’il a déjà mangé.
  • L’attention : les problèmes d’attention font que le patient n’arrive pas à se concentrer comme il faut durant le repas. Il ne se nourrit donc pas de manière correcte.
  • L’apraxie : cette difficulté se rapporte à l’incapacité du patient à se servir des couverts.
  • L’aphasie : il s’agit de toutes les difficultés par se rapportant à la faculté d’exprimer ses besoins.

Comment prévenir les problèmes de nutrition chez le patient ?

Il est ainsi établit que l’amaigrissement est inhérent à la maladie d’Alzheimer. Mais pour le prévenir et faire en sorte que le patient mange correctement, il existe certaines solutions que ses proches peuvent adopter.

  • S’adapter aux exigences du patient : en effet, il s’agit de la meilleure des solutions puisque le patient peut être sujet à des changements d’humeur. Cela implique donc que s’il veut manger debout, vous devez vous adapter et trouver une solution pour qu’il puisse manger debout.
  • S’assurer que le patient ait une bonne hygiène bucco-dentaire : cela permet, effectivement, de favoriser son alimentation.
  • Lui donner une alimentation équilibrée : vous devez faire en sorte que l’alimentation du patient soit variée et équilibrée. Pour cela, chaque repas doit contenir des produits laitiers, du pain et des légumes. Il doit manger du poisson, des œufs et de la viande au moins une fois chaque jour. Pour ce qui est de l’eau, vous pouvez lui en donner à volonté.