CERVEAU

Quels sont les signes non-moteurs de la maladie de Parkinson ?

Avec le vieillissement, diverses maladies neurodégénératives ont tendance à survenir. Parmi les plus fréquentes chez le senior, la maladie de Parkinson se démarque par sa prévalence. Elle se reconnaît souvent par les troubles moteurs qu’elle occasion. Comme le cas du tremblement au repos, la rigidité des mouvements et le fait de ne pouvoir faire que de petits pas en marchant. Mais outre ces manifestations très caractéristiques de la pathologie, il y a aussi d’autres signes non-moteurs de la maladie de Parkinson que beaucoup de personnes ignorent encore. C’est exactement le sujet qui va être abordé dans les prochains paragraphes.

Maladie de Parkinson, définition et causes

Après la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson est le second trouble neurodégénérative la plus courante chez les seniors. Elle est très handicapante et aucun traitement n’existe actuellement pour la traiter. Une destruction des neurones dopaminergiques est à l’origine de cette maladie. Ces neurones se situent dans la substance noire du cerveau et ont pour rôle de produire de la dopamine, un neurotransmetteur essentiel au contrôle des mouvements. Toutefois, d’autres neurones peuvent aussi être concernés par cette dégénération.

Cette pathologie est ainsi, avant tout, une maladie touchant la capacité à se mouvoir. Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont, par ailleurs des symptômes moteurs comme la bradykinésie ou la lenteur du mouvement, la raideur et les tremblements. Les patients rencontrent alors des difficultés à effectuer certains gestes très simples du quotidien, comme lacer ses chaussures par exemple. Certains d’entre eux sont aussi victimes de raideur et de crampes qui surviennent de manière imprévisible.

Les personnes à risque

Comme la maladie de Parkinson est une maladie liée à l’âge, les seniors sont les plus exposés à ce trouble. Un facteur génétique n’est pas aussi à écarter mais il est reste assez rare. D’ailleurs, 5 % des formes de la maladie, seulement, est imputable à l’hérédité. Les personnes à risque sont aussi, selon les recherches, ceux et celles qui s’exposent de manière prolongée aux pesticides et autres produits chimiques. Tel est le cas des agriculteurs. La dégénérescence des neurones dopaminergiques a aussi un risque élevé de survenir chez les personnes prenant des médicaments comme des neuroleptiques.

Les symptômes non-moteurs de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson évolue de manière différente d’un malade à l’autre. Toutefois, les symptômes moteurs de la pathologie restent les mêmes et elle se développe toujours selon trois phases. Mais ce que la plupart des gens ne savent pas, c’est qu’il existe aussi des symptômes non-moteurs de la maladie. Et, la majorité du temps, on ne prête pas trop attention à ces signes, ce qui retarde la pose du diagnostic. Découvrez alors dans ce qui suit les principaux signes non-moteurs de la maladie de Parkinson.

Des troubles du sommeil

Plus de la moitié des personnes atteintes de maladie de Parkinson souffrent de troubles du sommeil chroniques. Cette insomnie se caractérise par des réveils qui durent longtemps la nuit. Aussi, le patient a tendance à se réveiller très tôt le matin. Ce trouble peut être dû à l’anxiété, à des troubles urinaires ou tout simplement un blocage empêchant le ré-endormissement. Si vous êtes sujet à ce type d’insomnie ou si un de vos parents en souffre, il est conseillé d’aller consulté. Par ailleurs, il faut éviter de prendre des somnifères.

Une somnolence excessive

La somnolence diurne est aussi un des symptômes non-moteurs les plus fréquents de la maladie de Parkinson. Le patient peut facilement s’endormir la journée. Il peut aussi souffrir de troubles de la vigilance, ce qui peut constituer un véritable handicap au quotidien. Par ailleurs, cette facilité à s’endormir durant la journée peut aussi mettre en danger le patient. Surtout, s’il effectue des activités dangereuses comme conduire une voiture ou manipuler une machine.

Une fatigue persistante

Il s’agit d’un état de fatigue assez important qui empêche la personne malade d’effectuer correctement toutes les activités qu’elle réalise au quotidien. Elle est donc contrainte de faire des repos forcés pour récupérer. Cette fatigue excessive impacte ainsi sur la vie sociale et professionnelle du patient, mais aussi sur son état de santé.

Des troubles de la sexualité

La maladie de Parkinson peut également avoir des répercussions sur la sexualité du patient. Il faut donc être attentif à tous les troubles de sexualité et ne pas hésiter à consulter. Ce dysfonctionnement peut se manifester par une hypersexualité, ce qui peut engendrer des conflits au niveau du couple. D’autant plus que le patient pourrait avoir du mal à contrôler ses impulsions.

Des problèmes de digestion

Certains troubles digestifs peuvent aussi cacher la maladie de Parkinson. Tel est le cas de la constipation qui s’explique surtout par une atteinte de la motilité au niveau de l’intestin. Le patient atteint de la maladie de Parkinson peut aussi être sujet à de l’hyper salivation du fait de la perte de l’automatisme par rapport au mouvement de déglutition. 

Des troubles urinaires

Des problèmes urinaires sont aussi très fréquents chez les personnes souffrant de la maladie de Parkinson. Ceux-ci se manifestent souvent par des besoins d’uriner plus fréquents. Des fuites peuvent aussi survenir lors des envies pressantes.

Des douleurs variées

Enfin, certaines douleurs peuvent aussi être dues à la maladie de Parkinson. Tel est le cas de certaines douleurs rhumatologiques. Quoi qu’il en soit, pour en être sûr, une consultation s’impose.